Gouvernement Valls: Cazeneuve à l'Intérieur, Royal à l'Ecologie, Montebourg à l'Economie

Bernard Cazeneuve. - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE
Le nouveau gouvernement a été annoncé ce mercredi par le secrétaire général de l'Elysée, Pierre-René Lemas. Il compte 16 ministres (contre 21 dans le précédent gouvernement) avec deux nouveaux entrants: Ségolène Royal et François Rebsamen. Les secrétaires d'Etat devraient être annoncés la semaine prochaine.
- Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, du Développement durable, et de l'Energie.
- Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères
- Arnaud Montebourg, ministre de l'Economie, du Redressement productif et du Numérique
- Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales
- François Rebsamen, ministre du Travail
- Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense
- Bernard Cazeneuve, ministre de Intérieur
- Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports.
- Marylise Lebranchu, ministre de la Décentralisation, de la Réforme de l'Etat et de la Fonction publique.
- Benoît Hamon, ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
- Christiane Taubira, ministre de la Justice. La garde des Sceaux reste à son poste, malgré son manque de clarté sur l'affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy.
- Michel Sapin, ministre des Finances, et des Comptes publics.
- Sylvia Pinel, ministre du Logement et de l'Egalité des territoires.
- Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la communication
- Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire, de la Forêt, porte-parole du gouvernement.
- George Pau-Langevin, ministre des Outre-Mer
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Convaincre les Verts de voter la confiance
Le premier problème pour le nouveau Premier ministre sera de convaincre les écologistes de voter la confiance au gouvernement sur le pacte de responsabilité, alors que plusieurs dirigeants écologistes l'ont déclaré "invotable". Le chef des sénateurs EELV, Jean-Vincent Placé, a d'ores et déjà réservé sa réponse.
Même si les écologistes ne votaient pas la confiance, le gouvernement ne serait cependant pas en péril, les socialistes ayant la majorité absolue à l'Assemblée nationale.
Autre souci pour l'ex-ministre de l'Intérieur: parvenir à amener à lui la gauche du PS, très critique à son endroit. La promotion de M. Hamon, chef de file d'un de ces courants, "un Monde d'avance", est peut-être de nature à calmer leurs ardeurs.