Gérald Darmanin: "la loi Taubira sera abrogée"

Gérald Darmanin sur le plateau de BFMTV, le 17 novembre 2014. - BFMTV
La loi Taubira survivra-t-elle à une alternance du pouvoir? Non, à en croire certaines positions tranchées au sein de l'UMP, à commencer par celle de Nicolas Sarkozy qui, samedi, s'est engagé à "réécrire profondément" la loi autorisant le mariage homosexuel lors d'un meeting des trois candidats à la présidence de l'UMP à Paris, devant le courant Sens commun, proche de la Manif pour tous.
>La confirmation: "la loi Taubira sera abrogée"
"Il a dit qu'il était pour une abrogation, c'est-à-dire pour une réécriture profonde de la loi Taubira, et il n'a pas changé", a confirmé lundi matin sur BFMTV son porte-parole Gérald Darmanin.
La prise de position de l'ancien président, qui avait jusque-là gardé le silence sur le sort qu'il réservait à la loi Taubira, a été saluée par une salve d'applaudissements, samedi soir, devant un public fermement opposé au mariage homosexuel.
"La loi Taubira sera abrogée, réécrite profondément", a martelé Gérald Darmanin. "Avant un débat dans le pays, il y aura un débat à l'UMP et un vote sur tous les projets famille. A la fin, les militants voteront."
La loi Taubira abrogée, la droite pourrait proposer une union civile aux couples homosexuels, a souligné Gérald Darmanin, assurant que cela ne constituait pas d'inégalité entre les couples homosexuels et hétérosexuels.
> Sarkozy candidat en 2017?
Outre la présidence de l'UMP, une autre élection se profile à droite: celle de la primaire pour la présidentielle de 2017. Interrogé sur une candidature de Nicolas Sarkozy, Gérald Darmanin a botté en touche. "Ce moment n'est pas arrivé. L'heure des candidatures arrivera, et on verra qui sera le meilleur candidat (à l'UMP) à ce moment-là", s'est-il borné à répondre.
En attendant 2017, Nicolas Sarkozy devrait, s'il est élu à la tête de l'UMP, reformater le parti comme il l'a promis. L'IMP devrait ainsi disparaître rapidement, "dans le courant du premier semestre 2015, oui. Nicolas Sarkozy n'est pas homme à perdre son temps", a souligné Gérald Darmanin.
>La promesse: "on n'abrogera pas les 35h"