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Elections Législatives 2024

Législatives: Jordan Bardella renvoie dos-à-dos la "République McKinsey et la République Traoré"

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Le patron du Rassemblement national a accusé Jean-Luc Mélenchon de vouloir "transformer la France en un gigantesque squat" et de "chercher la destruction de l'État". La nouvelle union de la gauche serait également une "ZAD de toutes les idéologies les plus dangereuses".

À six semaines des législatives et alors que le Rassemblement national va dévoiler dans les prochaines heures ses candidats aux législatives, Jordan Bardella monte au front.

"Monsieur Macron veut livrer la France aux prédateurs d'en haut et transformer le pays en une salle des marchés et Monsieur Mélenchon veut transformer la France en un gigantesque squat et la livrer aux prédateurs d'en bas. Entre la République McKinsey et la République Traoré, j'appelle les Français à choisir la République française", a lancé ce mercredi matin le président du Rassemblement national sur BFMTV.

Cette attaque en règle arrive alors que Marine Le Pen et le patron de la France insoumise se disputent la place de premier opposant à Emmanuel Macron, un mois après le premier tour.

"Jean-Luc Mélenchon cherche la destruction de l’État"

37% des Français considèrent que c'est Jean-Luc Mélenchon et l'union de la gauche qui incarnent le mieux l'opposition à Emmanuel Macron, devant Marine Le Pen (33%), selon un sondage réalisé par Elabe pour BFMTV.

Jordan Bardella porte également un sévère regard sur la Nouvelle union populaire écologiste et sociale (NUPES), qui réunit sous la même bannière La France insoumise, le Parti socialiste, les communistes et les écologistes.

"Jean-Luc Mélenchon est un agitateur. Il cherche la destruction de l’État. Cette alliance, elle me fait peur. C’est une ZAD de toutes les idéologies les plus dangereuses de notre pays, les indigénistes, les communautaristes, les islamo-gauchistes", juge encore le député européen ce mercredi matin sur BFMTV.

Si son parti ne s'est pas fixé d'objectif précis pour les législatives, Marine Le Pen souhaite "un groupe le plus nombreux possible", soit au moins 15 députés.

Marie-Pierre Bourgeois