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CAFÉ POLITIQUE. Tapie, le milliardaire le plus pauvre de France

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Comme chaque matin, bfmtv.com sélectionne pour vous le meilleur de l'information politique. Aujourd'hui : Tapie insolvable sur son Yacht, Copé plus à droite que jamais, un sénateur cumulard...

Tapie, l'insolvable du yacht club

Ah qu'elle peut être lente, parfois, l'administration ! Bernard Tapie le sait bien, lui qui a attendu si longtemps l'indemnisation qu'il a fini par obtenir, au bout de quinze ans de procédure, d'un tribunal arbitral. Avec intérêts : 308 millions d'euros. De quoi permettre à l'homme d'affaire de couler de beaux jours à bord de son nouveau yacht, le Reborn… sur les rives de Saint-Tropez ? Qui sait. Ou à bord de son avion, acheté, comme le yacht, grâce à des sociétés domiciliées en Belgique. Car en France, Bernard Tapie est toujours considéré comme "insolvable", c’est-à-dire en faillite, rapporte mercredi le Canard enchaîné. En cause, quelques dettes résiduelles qui bloquent la somme de sa liquidation, notamment une ardoise de 3,8 millions d'euros due à l'Urssaf des Bouches-du-Rhône que l'ancien ministre refuse de payer, et qui traîne, depuis, en justice.

Enfin un couple au perchoir

"Drôle de jour pour annoncer l'embauche de Madame Bartolone au cabinet du Président de l'Assemblée Nationale", dénonçait hier le député UMP Thierry Solère, indigné par le recrutement de la femme du président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone à son cabinet. Une décision prise par l'intéressé lui-même, mais qui ne constitue pas un conflit d'intérêt, selon lui. "Je n’ai pas embauché ma femme, j’ai épousé ma collaboratrice", explique au Lab d'Europe 1 le président de l'Assemblée nationale. Interrogé par le site d'information au sujet du poste au sein de son cabinet de sa femme Véronique Bartolone, en tant que "chargée de mission interventions et droit des femmes", le patron des députés a répondu : "C’est ma collaboratrice depuis 1998, ce n’est pas la même chose d’avoir une épouse et de l’embaucher que d’avoir une collaboratrice que l’on épouse".

Un sénateur, 17 fonctions

Le socialiste Yves Rome est sans doute l'homme le plus occupé de France. À 62 ans, le sénateur de l'Oise cumule pas moins de 17 fonctions, résidus de ses mandats de député (depuis 1997) et d'élu local : sénateur, donc, et président du conseil général de l'Oise, Yves Rome est également membre du groupe d'études Communication électroniques et Poste, président du Groupe d'amitié France-République Tchèque, Président du syndicat mixte de l'aéroport de Beauvais-Tillé, et bien d'autres choses. La liste, publiée mercredi dans le Canard enchaîné, donne le vertige. Heureusement, rappelle l'hebdomadaire, la rémunération du sénateur, fixée par la loi, ne peut dépasser les 8.272 euros, une somme qui ne tient pas compte des avantages en nature que peuvent offrir certaines fonctions.

Copé, FN ou l'UMP

Il veut "briser un tabou", Jean-François Copé, en dénonçant le "racisme anti-blancs" qui sévit selon lui dans certains quartiers difficiles. Un thème d'habitude plutôt propre à l'extrême-droite et particulièrement au Front national. La formule ressort de son "Manifeste pour une droite décomplexée", livre-programme que le candidat à la présidence de l'UMP s'apprête à publier, et dont Le Figaro reproduit mercredi les bonnes feuilles. "Un racisme anti-blanc se développe dans les quartiers de nos villes où des individus - dont certains ont la nationalité française - méprisent des Français qualifiés de 'gaulois' au prétexte qu'ils n'ont pas la même religion, la même couleur de peau ou les mêmes origines qu'eux", écrit Jean-François Copé, notamment.

"Fillon, Fillon ! Falorni, Falorni !"

Les députés étaient d'humeur taquine, mardi, lors de la séance des questions au gouvernement. Les députés de Seine-et-Marne Jean-François Copé (UMP) et de Charente-Maritime Olivier Falorni (PS) en ont fait les frais. Alors qu'il s'apprêtait à interroger le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, le premier a pu entendre les députés PS scander le nom de François Fillon, son adversaire dans la bataille pour la présidence de l'UMP. Quant au deuxième, il a été apostrophé par le camp UMP, aux cris de "Falorni avec nous !", rapport au conflit qui l'a opposé à Ségolène Royal lors des dernières législatives.

Tristan Berteloot