Vigipirate prolongé jusqu'à l'été: les forces de l'ordre sont à bout

Gendarmes et policiers sont en faction devant tous les bâtiments officiels et les lieux jugés sensibles, comme les écoles confessionnelles ou lieux de culte. - BFMTV
Prolonger le plan Vigipirate jusqu'à l'été procède d'un impératif de sécurité que peu remettent en cause. Mais dans la pratique, les forces de l'ordre, constamment mobilisées depuis janvier, sont à bout.
Dans une caserne de Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS) de Toulouse, un tiers des effectifs seraient en arrêt maladie pour burn-out ou dépression. Christian Barcouda, délégué UNSA-Police de Midi-Pyrénées décrit "des journées qui durent jusqu'à 18 heures" et dénonce une absence de "temps de récupération". "Ça ne pourra plus durer bien longtemps, les gars sont fatigués", s'alarme-t-il. Certains personnels n'ont pas pris de jour de repos depuis trois semaines.