Vergès réagit au feu vert à la libération d’Abdallah

Le Libanais Georges Ibrahim Abdallah est suspendu à un arrêté d’expulsion du ministère de l’Intérieur pour sortir de prison. Son avocat, Jacques Vergès, a réagi à cette décision.

Après 28 ans d’incarcération, Georges Ibrahim Abdallah a appris qu’il avait obtenu de la justice un feu vert à sa libération. Cette homme condamné pour complicité d'assassinat de deux diplomates en 1982 doit encore obtenir un arrêté d’expulsion du ministère de l’Intérieur pour sortir de prison. Son avocat, Jacques Vergès, a réagi à cette décision de justice.

"S’il y a un gouvernement en France, il devrait signer. La règle en France c’est que lorsque l’on est mis en liberté conditionnelle on doit trouver un travail" a-t-il indiqué à BFMTV.

"C'est peut-être pénible de rendre la justice."

Georges Ibrahim Abdallah souhaite rentrer au Liban pour enseigner. "Si jamais, il devait être libéré, il doit être expulsé sur le champ. Mais pour cela, il faut une décision du ministère de l’Intérieur" ajoute-t-il.

Enfin, il a adressé un message au ministère de l’Intérieur en termes plus fleuris : "C’est peut-être pénible de rendre la justice. Mais je lui conseille de suivre ce conseil du poète Aragon, communiste il est vrai : ‘Il n’y a pas à tortiller du cul pour chier droit’".