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Police-Justice

Une enquête ouverte après la découverte de tags menaçants à Bastia

Une enquête préliminaire a été ouverte après la découverte de tags menaçants à Bastia.

Une enquête préliminaire a été ouverte après la découverte de tags menaçants à Bastia. - STEPHAN AGOSTINI / AFP

Jeudi, une enquête préliminaire a été ouverte après la découverte de tags signés "Armata Nova" à Bastia.

Une enquête a été ouverte jeudi après la découverte sur les murs d'un lycée et d'un ancien hôpital de Bastia de tags menaçants signés "Armata Nova", a-t-on appris auprès de source judiciaire.

L'enquête préliminaire ouverte pour "inscription ou dessin ayant entraîné un dommage léger" et pour "menace de mort" concernant une inscription relevée sur un ancien hôpital a été confiée à la police, a indiqué la procureur de Bastia Caroline Tharot.

Deux messages

Sur un mur de l'ancien établissement on pouvait lire en lettres noires majuscules: "Communauté de déclin - Vous agressez les nôtres? On crèveras (sic) les vôtres ! Signé "Armata" Nova" (Armée nouvelle). 

Un autre message portant la même signature et écrit en corse a été découvert sur le mur d'un lycée de la villa: "Corses, armez-vous, la guerre commence". Ce deuxième tag débute aussi par l'inscription "So qui" - l'équivalent en corse de "présent" -, sans doute une référence à la polémique qui a récemment éclaté dans un lycée de la plaine orientale.

Polémique dans un lycée 

Dans cet établissement, un élève qui avait répondu "So qui" lors de l'appel en début de cours à son professeur de français et refusé malgré le demande de l'enseignant de répondre en français pendant plusieurs cours successifs, avait été conduit chez la directrice.

Le lendemain, alors que des banderoles "lingua viva" et "lingua corsa" défendant la langue corse avaient été fixées sur les grilles du lycée, un parent d'élève, était entré sans autorisation dans l'enceinte du lycée avant de proférer des "insultes et menaces" à l'encontre du chef d'établissement. Le rectorat avait porté plainte contre ce parent d'élève, Joseph Colombani, membre du bureau national de Corsica Libera et président de la Chambre régionale d'agriculture, pour "insultes et menaces".

B.L. avec AFP