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Police-Justice

Un jeune conducteur se fait retirer son permis une heure après l'avoir obtenu

Un gendarme soumet un automobiliste à un test d'alcoolémie (illustration)

Un gendarme soumet un automobiliste à un test d'alcoolémie (illustration) - GUILLAUME SOUVANT / AFP

Alors qu'il était en route vers son auto-école pour retirer son permis de conduire, un jeune automobiliste, sous l'emprise de stupéfiants, s'est fait contrôler par les gendarmes.

"Carton rouge!". La semaine dernière, un jeune conducteur s'est vu retirer son permis de conduire, qu'il venait juste de décrocher, après avoir été contrôlé positif aux stupéfiants alors qu'il circulait dans les environs de Pont-Audemer, dans le département de l'Eure. La gendarmerie nationale, qui a procédé à ce contrôle, a raconté les faits sur sa page Facebook, rappelant qu'outre un retrait de six points, ce type de délit était passible d'une peine de deux ans de prison et d'une amende de 4500 euros.

Voyant circuler un automobiliste "qui ne semblait pas dans son état normal", les gendarmes arrêtent le véhicule. Le conducteur explique alors qu'il se rend à son auto-école pour récupérer son certificat de réussite à l'examen du permis de conduire. Après un test d'alcoolémie négatif, les agents le laissent partir à pied retirer son permis en le soumettant toutefois à un test de dépistage de stupéfiants. C'est à son retour de l'auto-école, pour venir récupérer sa voiture, que ce jeune conducteur normand apprend les résultats positifs du test et le retrait de son permis de conduire.

"Des heures de conduite, une certaine somme d'argent dépensée, un examen stressant réussi... Tout ça, pour tout gâcher en... une traînée de poudre ! C'est ballot, non?", a ironisé la gendarmerie sur Facebook.

Me.R.