Procès pour apologie du terrorisme: le restaurateur proposait des menus "K-lach" ou "AK47"

Un gérant de fast-food comparaissait ce lundi pour apologie du terrorisme. - Damien Meyer - AFP
Sur la carte de son fast-food, ce commerçant de Béziers proposait des menus "AK-47", "Calibre 12" et "K-Lach". Le patron du "Toubib Burger" a comparu ce lundi devant le tribunal de grande instance de Béziers pour apologie du terrorisme. En septembre dernier, un signalement de la préfecture au parquet avait conduit à son interpellation. A son domicile, la police avait également découvert des armes et des munitions.
Mais devant le tribunal ce lundi, le gérant s’interroge sur les poursuites contre lui, rapporte France3 Languedoc-Roussillon. "Je ne comprends pas pourquoi je suis là", dénonce-t-il, reconnaissant toutefois la détention d’armes. Il récuse l'apologie de terrorisme et explique être simplement "quelqu’un qui aime les armes". Sur Facebook, il "likait" des sites islamistes mais par simple curiosité, se défend-il.
Un t-shirt Daesh en sa possession
D’après les enquêteurs, le prévenu, converti à l’islam, avait également en sa possession un t-shirt à l’effigie de Daesh. "Le jour de l’arrestation, je le portais pour la première fois sous un pull. Il y avait un précepte du Coran. Celui que je préfère. Pas l’emblème de Daesh", affirme-t-il, dans des propos rapportés par Midi Libre.
Présenté comme une connaissance de Mohamed Merah, l’homme de 44 ans faisait l’objet d’une fiche S. En 2013, il avait été condamné à deux ans de prison, dont un avec sursis, pour la détention de 6 kilos de cannabis et de plusieurs armes.