Polynésie: un chauffeur de bus scolaire mis en examen pour agressions sexuelles sur 35 enfants

Le suspect, qui travaillait depuis un an et demi sur cette ligne de bus qui desservait une école de la presqu'île de Tahiti, a reconnu les faits mais conteste leur caractère sexuel.

Sa comparution est prévue le 24 mars prochain. Un chauffeur de bus scolaire tahitien de 64 ans a été mis en examen pour agressions sexuelles sur 35 enfants âgés de trois à 11 ans, selon un communiqué du parquet de Papeete jeudi 28 février.

Il a été placé sous contrôle judiciaire strict et a interdiction d'exercer toute activité en contact avec des mineurs dans l'attente de sa comparution devant le tribunal correctionnel de Papeete, prévue le 24 mars.

"Présenté ce jour au Palais de justice, il a été poursuivi pour une série de 35 faits d'agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans", a indiqué la procureure de la République Solène Belaouar.

Le chauffeur a avoué

Plusieurs enfants ont témoigné auprès de leurs enseignants que "ce chauffeur avait pour habitude de toucher les fesses des enfants et parfois leur sexe lorsqu'ils montaient et descendaient du bus, toujours par-dessus les vêtements", ajoute-t-elle.

Ces faits, révélés à la justice en décembre, ont été confirmés par 35 enfants lors de leurs auditions par la gendarmerie, mais aussi par les images de vidéosurveillance du bus.

Le chauffeur a reconnu les faits, mais conteste leur caractère sexuel. Il a affirmé avoir agi ainsi pour sanctionner les enfants turbulents. Un examen psychiatrique a été ordonné.

Il travaillait depuis un an et demi sur cette ligne de bus qui desservait une école de la presqu'île de Tahiti.

Le sexagénaire avait été condamné deux fois pour conduite sous l'empire d'alcool. L'an dernier, il avait été rappelé à l'ordre par son patron pour avoir confié le volant de son véhicule à sa petite-fille, qui n'avait pas le permis de conduire.

Il a été placé sous contrôle judiciaire strict et a interdiction d'exercer toute activité en contact avec des mineurs dans l'attente de sa comparution devant le tribunal correctionnel de Papeete, prévue le 24 mars.

https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier avec AFP Journaliste BFMTV