Pas de nouveau procès pour le mari violeur qui avait aussi tué ses deux belles-sœurs

Image d'illustration - AFP
C'est à 13 ans d'intervalle qu'il aura commis ses deux meurtres. Un quinquagénaire, avait été condamné à la perpétuité en 2015 pour avoir tué ses deux belles-sœurs. Les restes des deux femmes avaient été retrouvés à Clichy-La Garenne, dans les Hauts-de-Seine, dans des valises. L'homme s'est désisté de son procès en appel, a-t-on appris ce jeudi auprès de son avocat.
Son procès qui devait débuter jeudi devant la cour d'assises d'appel des Yvelines et durer jusqu'au 15 septembre a donc été annulé, a indiqué Me Jean-François Delmas. Ce nouveau procès aurait été "une épreuve pour tout le monde", a-t-il estimé.
Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité
Jugé en octobre 2015 par la cour d'assises des Hauts-de-Seine, Tamer Zaky, entrepreneur en bâtiment aujourd'hui âgé de 55 ans, avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de 22 ans, pour avoir tué deux soeurs et pour viols répétés sur une troisième femme, son épouse. Celle-ci avait obtenu que les débats se déroulent à huis clos en première instance.
Les deux valises contenant les restes des deux victimes avaient été retrouvées en décembre 2012, non loin de l'hôpital Beaujon, au fond d'une camionnette de location.
Dans la première, la police avait découvert le squelette de Djaouida, volatilisée treize ans plus tôt, en 1999, à l'âge de 34 ans. Dans la seconde, le cadavre de Fatma, atteinte de sclérose en plaques et disparue en novembre 2012 à l'âge de 57 ans, alors qu'elle ne sortait plus de chez elle.
Si l'autopsie des dépouilles a déterminé que la disparue de 2012 était morte étranglée, les circonstances et causes de la mort de sa soeur sont demeurées indéterminées. Devant la cour d'assises, l'accusé avait reconnu les viols sur son épouse, sous l'emprise de somnifères, mais nié avoir tué ses soeurs. Au terme des débats, les meurtres étaient restés inexpliqués.