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Police-Justice

Paris: le préfet de police annonce un dispositif de sécurité similaire au 14-Juillet pour la finale de la CAN

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Didier Lallement a annoncé ce mercredi que le dispositif de sécurité sur les Champs-Elysées vendredi soir, à l'occasion de la finale de la CAN, serait similaire à celui du 14-Juillet.

"Que les supporters manifestent leur joie sur les Champs-Elysées, cela ne nous pose aucun problème. (...) C'est la plus belle avenue du monde, c'est normal", a estimé ce mercredi en conférence de presse le préfet de police de Paris. 

"C'est quand ces rassemblements provoquent des destructions et de la casse que cela pose des soucis", a nuancé Didier Lallement. Celui-ci a considéré le déroulement du 14-Juillet "tout à fait satisfaisant", même s'il a assuré "regretter les dégradations" survenues avenue de la Grande armée à Paris.

C'est un dispositif similaire au jour de la Fête nationale qui sera donc mis en place ce vendredi soir, à l'occasion de la finale de la Coupe d'Afrique des nations. 

Samedi dernier avait été mis en place "un dispositif de protection des façades, des bâtiments, des commerces, et d'encadrement sur tout la longueur de l'axe" des Champs-Elysées, a rappelé le préfet de police, "avec une surveillance y compris en périphérie".

Christophe Castaner avait annoncé quelque 2500 policiers pour sécuriser la mythique avenue parisienne dans la nuit de samedi à dimanche. 

De la vidéo-verbalisation

Didier Lallement a rappelé que les forces de l'ordre ne procédaient pas systématiquement à une verbalisation immédiate, "pour éviter les mouvements de foule", ce qui ne voulait pas dire que les gens sur les Champs pouvaient agir "en toute impunité". 

"Monter sur des voitures qui roulent, ce n'est pas très malin. Faire du wheeling sur son scooter, ce n'est pas très malin", a-t-il illustré. Comme le 14-Juillet, la préfecture aura recours à la vidéo-verbalisation si besoin. 

Didier Lallement a par ailleurs noté que des dégradations avaient eu lieu très tard dans la nuit, bien après la fête des supporters. Le pillage de certains magasins avenue de la Grande armée a également nécessité du matériel spécialisé, notamment pour transporter des motos volées, a-t-il aussi précisé. Un mode opératoire qui, selon lui, a été repéré par les commerçants dans d'autres manifestations et n'est pas propre aux célébrations des supporters. 

Liv Audigane