Loire: condamné pour agression sexuelle, le maire PCF de Firminy fait appel

Le maire PCF de Firminy, Marc Petit, a fait appel de sa condamnation pour agression sexuelle (photo d'illustration) - AFP
Il avait été condamné à un mois de prison avec sursis pour agression sexuelle. Ce lundi, le maire PCF de Firminy, dans la Loire, Marc Petit, a fait appel de sa condamnation, a-t-on appris de sources judiciaires.
Le maire de la principale ville communiste de la Loire, qui clame son innocence et dont l'avocat avait plaidé la relaxe en première instance, sera rejugé d'ici fin 2019 ou en 2020 devant la cour d'appel de Lyon.
"On aurait été ravis de s'arrêter là. Mais je m'y attendais, même s'il a entretenu le doute jusqu'au dernier jour", a réagi l'avocate de la plaignante, Maître Anne Paccard.
Il refuse de démissionner
Le 15 février dernier, au lendemain de sa condamnation, Marc Petit, 51 ans, avait annoncé qu'il ne démissionnerait pas de ses mandats. Il est à la fois maire de Firminy, conseiller départemental de la Loire et vice-président de Saint-Etienne Métropole.
Le tribunal correctionnel de Saint-Etienne l'a condamné à un mois de prison avec sursis pour l'agression sexuelle d'une employée du conseil départemental du Puy-de-Dôme. Les faits avaient eu lieu en Turquie en juillet 2016, peu après l'annonce du classement d'une partie de l'oeuvre de Le Corbusier, dont le site de Firminy, au Patrimoine mondial de l'Unesco.
A l'audience, la quadragénaire a déclaré que son agresseur était "dans un état d'excitation et d'euphorie" au moment où il a, selon elle, tenté de l'embrasser en la saisissant par la nuque et en lui empoignant un sein. Ils se trouvaient seuls dans un couloir du Palais des congrès d'Istanbul.