La chasse à l'homme en Dordogne "peut durer encore de nombreuses heures" avertit le préfet

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Deux enquêtes judiciaires ouvertes par la procureure de la République de Périgueux
Solène Belaouar, la procureure de la République de Périgueux (Dordogne) a indiqué ce dimanche soir que deux enquêtes judiciaires, distinctes, ont été ouvertes.
La première a été confiée à la brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Sarlat et concerne les faits commis au préjudice de son ex-compagne, des "faits de violences sur ex-conjoint". De même que pour les faits de "tentative d'homicide" sur l'homme avec qui se trouvait la femme ce soir-là et en direction duquel l'assaillant a tiré avec une arme à feu.
La deuxième a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Bordeaux. Elle porte sur les faits de "tentative d'homicide sur personne dépositaire de l'autorité publique".
Individu recherché: le commandant de gendarmerie de Nouvelle-Aquitaine assure que s'ils avaient "voulu le neutraliser, ce serait déjà fait"
Le général André Petillot, le commandant de gendarmerie de Nouvelle-Aquitaine, a confirmé ce dimanche soir que les 300 gendarmes sont engagés "pour durer cette nuit, demain, le temps qu'il faudra pour interpeller cette personne et lui donner l'occasion de se rendre"
"Nous avons toujours l'espoir d'une reddition de cette personne. Si nous avions voulu le neutraliser, ce serait déjà fait. Nous mettons tout en oeuvre pour qu'il puisse se rendre et éviter un drame dans nos rangs", a-t-il poursuivi.
Chasse à l'homme: le préfet de Dordogne annonce que "ce travail va être long et minutieux"
Frédéric Périssat, le préfet de Dordogne, a annoncé ce dimanche lors d'une conférence de presse que la traque du forcené est un travail qui "va être long et minutieux".
"La stratégie est la même que depuis ce matin", à savoir "cantonner l'individu dans un périmètre sécurisé au maximum par la gendarmerie afin d'éviter qu'il puisse s'en prendre à la population ou aux gendarmes qui sont à sa suite".
"Notre préoccupation est d’éviter qu’il y ait des échanges de feu. Nous souhaitons qu’individu soit interpellé sain et sauf", a-t-il ajouté.
Gérald Darmanin assure que "tous les moyens sont engagés" pour interpeller l'individu et "protéger les populations locales"
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a assuré ce dimanche sur Twitter que "tous les moyens sont engagés" pour interpeller l'individu et "protéger les populations locales". Plus de 3000 gendarmes "participent activement aux recherches", a-t-il ajouté.
La situation est figée
Pas d'évolution en Dordogne, où la chasse à l'homme se poursuit depuis maintenant près de 15 heures.
Une douzaine d'heures de traque
Cela fait désormais près de 12 heures que les forces de l'ordre sont activement à la recherche de l'ancien militaire lourdement armé. S'il a été repéré depuis plusieurs heures dans un périmètre désormais contrôlé par les gendarmes, il reste pour l'heure clair qu'il n'a pas l'intention de se rendre.
306 militaires mobilisés pour obtenir la reddition du forcené
Ce dimanche à 14h00, 306 militaires de la gendarmerie sont mobilisés pour tenter d'interpeller vivant l'homme qui s'est retranché dans une forêt au Lardin-Saint-Lazare.
Après avoir tiré à plusieurs reprises sur les forces de l'ordre, l'homme, un ancien militaire sorti récemment de prison, a cessé ses attaques mais reste fermé au dialogue que les négociateurs essaient d'établir depuis plusieurs heures.
"L'ex-concubine et ses enfants indemnes, sous protection de la gendarmerie"
Alors que les gendarmes tentent d'appréhender l'ex-militaire retranché dans la forêt, son ancienne compagne et leurs enfants ont été placés sous la protection de la gendarmerie.
Avant de prendre la fuite, le forcené s'en était pris, dans la nuit de samedi à dimanche, à la jeune femme et à son nouveau compagnon.
"Depuis plusieurs heures, il n'y a plus d'échanges de tirs", indique le général Pétillot
Le général André Pétillot a précisé que "depuis plusieurs heures, il n'y a plus d'échanges de tirs" entre le forcené et les gendarmes.
"On espère qu'il revienne à la raison (...) Et le plus rapidement possible mettre un terme à cet accès de violence."
Le général a rappelé que tant que tant que l'individu "n'est pas interpellé, il convient de rester chez soi et de ne pas se déplacer".
"Interpeller le forcené en évitant les effusions de sang"
En ce début d'après-midi, les gendarmes continuent "la manoeuvre démarrée dès la fin de la nuit. Nous sanctuarisons le périmètre pour qu'il [le forcené, ndlr] ne le quitte pas, pour protéger population et les militaires" qui sont sur place, explique devant la presse le préfet de Dordogne, Frédéric Périssat.
"L'objectif est de l'interpeller en évitant les effusions de sang", a-t-il déclaré.
Le préfet a réaffirmé que le forcené se trouvait dans un périmètre de 4 km carrés que les gendarmes ont pu délimiter. "C'est une zone accidentée, boisée" et les recherches nécessitent le recours à des "hélicoptères, des équipes cynophiles" ainsi que "plus de 200 gendarmes".
Le militaire retranché "n'est pas du tout enclin au dialogue"
D'après la maire du Lardin-Saint-Lazare, le forcené est encore "très résigné", après de multiples heures de planque.
"Il n'est pas du tout enclin au dialogue et pas prêt à se rendre. Je crois que ça peut malheureusement durer encore longtemps", estime Francine Bourra sur BFMTV.
Le forcené a tiré sur un véhicule blindé du GIGN
Le forcené multiplie les accès les violences. Après avoir tiré sur un véhicule de gendarmerie, des militaires, un hélicoptères, une source proche de l'enquête indique a BFMTV qu'il a également tiré sur un véhicule blindé du GIGN.
Gérald Darmanin suit les opérations de gendarmerie
"Le ministre de l'intérieur suit les opérations de très près. Le ministre est en lien constant avec le préfet et les équipes déployées sur place", indique Beauvau à BFMTV. L'intérieur précise que "le suspect apparaît comme très déterminé".
Dans la matinée, Gérald Darmanin a réagi à ce drame en indiquant "suivre les opérations de la gendarmerie qui déploie tous les moyens nécessaires" pour interpeller l'homme vivant.
Le forcené a tiré sur un hélicoptère qui survole la zone où il est retranché
Selon nos informations, quand les gendarmes entrent en contact avec le forcené, ce dernier réplique par des tirs. Il est en possession d'une arme gros calibre "qui peut tuer à longue distance", souligne le général André Pétillot.
Le suspect, un ancien militaire, a même tiré sur l'un des hélicoptères qui survole la zone où il est retranché.
Connu pour des violences conjugales, le suspect est porteur d'un bracelet électronique
Selon nos informations, l'homme recherché est déjà connu des services de gendarmerie pour des violences conjugales. Il avait d'ailleurs interdiction de s'approcher du domicile de son ancienne concubine.
"Il est porteur d'un bracelet électronique (...) Il est récidiviste, il avait déjà été auteur des violences conjugales, il sort de prison", précise sur BFMTV la maire de Lardin-Saint-Lazare, Francine Bourra.
Le fuyard localisé par les gendarmes: "Il cherche à se faire tuer."
Ce dimanche matin, le suspect a été localisé dans un périmètre de 4 km carrés, dans une forêt. 210 militaires, dont des membres du groupement de gendarmerie de la Dordogne ainsi que du GIGN et un négociateur local, ont été déployés et deux hélicoptères survolent le village afin de localiser et d'interpeller le fuyard.
"Notre objectif est de procéder à sa reddition mais il est dans un climat assez extrême, il cherche à se faire tuer par les forces de l'ordre, explique sur BFMTV le général André Pétillot, commandant de la zone de défense et de sécurité de Bordeaux. On a eu beaucoup de tirs sur les gendarmes mais pas de blessés. Il tire en visant, ce ne sont pas que des tirs d’intimidation", souligne-t-il, précisant que le suspect est muni d'une "arme de chasse, un gros calibre qui peut tuer".
Une négocition est engagée avec le forcené, "on l’encourage à se rendre", souligne le général Pétillot.
Par mesure de sécurité, le préfet demande aux habitants de Lardin-Saint-Lazare de rester confinés
Le préfet de Dordogne appelle les habitants de Lardin-Saint-Lazare à rester chez eux par mesure de sécurité.
"Je demande à la population d'écouter les informations et d'éviter de se déplacer. Les axes routiers sont neutralisés pour éviter toute prise d'otage ou tout dégât collatéral", explique ce dimanche matin Frédéric Périssat, préfet de Dordogne, sur BFMTV.
Un homme prend la fuite après l'intervention de gendarmes appelés pour des violences conjugales
Dans la nuit de samedi à dimanche, aux alentours de minuit, les gendarmes sont appelés pour intervenir dans la commune de Lardin-Saint-Lazare, en Dordogne, pour des violences intra-familiales. L'ex-concubin d'une femme s'est présenté à son domicile et s'en est pris à son nouveau compagnon, a appris BFMTV auprès de la gendarmerie.
La jeune femme s'est alors enfuie et a été prise pour cible par son ex-concubin, un ancien militaire muni d'une arme à feu. L'homme, âgé d'une trentaine d'années, a ensuite déambulé dans les rues du village et déclaré vouloir s'en prendre aux gendarmes. Face à eux, il leur a tiré dessus, endommageant gravement deux véhicules.
