Procès de Mazan: Gisèle Pélicot affirme avoir été "sacrifiée sur l'autel du vice"

Gisèle Pélicot, victime de 92 viols, à son arrivée au tribunal d'Avignon le 5 septembre 2024 - Christophe SIMON / AFP
L'ESSENTIEL
- Le procès de Mazan, du nom de la commune dans le Vaucluse où les faits se sont produits, a débuté lundi. L'audience devant la cour criminelle départementale est publique, la victime n'a pas demandé le huis clos. Lire l'article
- 51 hommes sont jugés pour avoir violé Gisèle Pélicot alors qu'elle était droguée par son mari. 35 des accusés ont reconnu des rapports sexuels mais nient toute intention de viol. Lire l'article
- Mercredi, les enquêteurs ont détaillé les 92 viols dont a été victime la septuagénaire pendant dix ans. Ils ont aussi évoqué les discussions explicites entre le mari Dominique Pélicot et ces hommes, laissant peu de doute sur l'état d'inconscience de la victime. Lire l'article
L'audience est terminée, elle reprendra avec le témoigne de la fille de Gisèle Pélicot
L'audience est désormais terminée. Après le témoignage de Gisèle Pélicot, qui a forcé l'admiration par sa dignité, trois experts se sont succédés devant la cour. Ils ont évoqué les effets de l'absorption médicamenteuse à laquelle elle a été soumise ainsi que les conséquences médicales sur la victime.
Merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com. Demain, l'audience reprend avec le témoignage notamment de Caroline Darian, la fille de Gisèle Pélicot.
La "résilience tout à fait exceptionnelle" de Gisèle Pélicot évoquée
L'experte a relevé que Gisèle Pélicot, qu'elle a rencontré deux mois après la mise en examen de son mari, n'a pas pleuré quand elle a évoqué les faits qu'elle a subi, les problèmes médicaux, les absences et la découverte des vidéos.
"Il y a en évidence une résilience tout à fait exceptionnelle qui lui permet de tenir debout", insiste l'experte, qui relève ce type de réaction chez les victimes d'attentat.
Cette dernière estime que son combat contre la soumission chimique lui permet de faire face aux événements. Elle fait de sa démarche un cheval de bataille, il est évident qu’elle avait une position altruiste.
L'experte assure d'ailleurs qu'elle n'a eu "aucun doute sur la véracité des propos de Mme Pélicot", alors que des accusés et leur défense s'interroge sur l'état d'inconscience de la septuagénaire sur les vidéos.
Les détails sordides des expertises médicales pratiquées sur Gisèle Pélicot
Les expertises médicales réalisées sur Gisèle Pélicot ont révélé les risques auxquels elle a été exposée par son mari et par les autres hommes accusés. Les détails donnés par l'experte sont sordides.
Les conclusions de l'examen gynécologique sont difficiles à entendre. Mais avec bienveillance et empathie, la médecin évoque son "soulagement" quand elle et ses collègues ont constaté que Gisèle Pélicot "a échappé au VIH, à la syphilis, aux hépatites B et C."
"Elle a miraculeusement échappé à la contamination au VIH et aux hépatites B et C, mais elle a contracté quatre maladies sexuellement transmissibles, nécessitant un traitement antibiotique., dont un par voie intramusuclaire. Ce n’est pas rien à notre époque."
Une experte s'excuse de la "crudité" de certains de ces propos
Une experte spécialisée en médecine légiste témoigne désormais devant la cour criminelle du Vaucluse. En préambule, elle a tenu à s'excuser pour la "crudité" de certains de ses propos.
L'experte a rencontré Gisèle Pélicot deux mois après la révélation des faits. Elle évoque la souffrance vécue par la victime pendant ces années où elle "se pensait malade, gravement". "Ce n’est pas la seule pensée destructrice qu’elle a eue", explique-t-elle.
Elle évoque aussi une "autre souffrance, celle de la révélation des faits". "Elle doit aussi gérer la souffrance de ses enfants. Elle s’inquiète des conséquences psychologiques et des conséquences sur sa relation avec sa fille. Mes fils ont été détruits."
Gisèle Pélicot estime "avoir tout dit"
Dans une courte déclaration à la sortie de l'audience, Gisèle Pélicot est revenu sur son témoignage. "Je pense avoir dit tout ce que je devais dire", estime-t-elle
Les experts sont désormais entendus
Après le témoignage de Gisèle Pélicot, des experts vont se succéder devant la cour criminelle du Vaucluse.
C'est d'abord un toxicologue qui vient exposer ses conclusions sur l'examen toxicologique de Gisèle Pélicot. Il décrit une absorption de Temesta et Zolpidem, évoquant un "cocktail" médicamenteux.
Ayant été saisi par le juge d'instruction pour examiner les vidéos réalisées par Dominique Pélicot, il relève un "relâchement musculaire typique de la soumission chimique". Il décrit également des "mouvements de réflexe caractéristiques des mouvement de douleur".
L'audience est suspendue
L'audience est suspendue jusqu'à 14 heures. Juste avant la suspension, il y a eu un échange tendu entre Gisèle Pélicot et une avocate de la défense, évoquant une photo compromettante de la septuagénaire.
"Ma vie intime est mise au grand jour aujourd’hui. Vous balayez ce que j’ai vécu d’un revers de la main, je trouve ça vraiment dérangeant", s'indigne Gisèle Pélicot.
La septuagénaire affirme vouloir "reprendre le contrôle" de sa vie, elle qui n'avait jamais pris la parole avant 4 ans. "Pas pour faire de la publicité mais pour dénoncer la soumission chimique."
Gisèle Pélicot ne considère pas que les coaccusés de son mari ont été "manipulés"
C'est désormais au tour des avocats de la défense d'interroger Gisèle Pélicot. L'un d'eux lui demande si elle pense que son mari aurait pu manipuler ces hommes, comme la plupart le revendique, certains estimant même être tombés dans un "piège".
"Ces messieurs se sont permis de rentrer dans mon domicile, ont respecté le protocole imposé. Ils ne m’ont pas violé avec le pistolet sur la tempe. Ils m’ont violé en toute conscience", rétorque-t-elle.
Gisèle Pélicot interroge à son tour: "Pourquoi ils ne sont pas allés au commissariat, même un coup de fil anonyme pouvait me sauver la vie. Pas un seul, pas un seul. Quand je vois les vidéos je ne les sens pas manipulés."
Dans l'avenir, Gisèle Pélicot dit ne pas savoir "où se projeter"
Gisèle Pélicot confie être dans l'inconnu. "Je repars complètement à zéro. (...) Je redémarre à zéro", souffle-t-elle.
"Je n’ai pas vraiment de visibilité sur mon avenir aujourd’hui. Je ne sais pas où je vais me projeter."
Elle sait qu'elle peut compter sur le soutien de ses enfants, ses petits-enfants, de ses amis. Mais se sait seule et surtout avec très peu de ressources.
La victime dit attendre la fin de ce procès, c'est "une page que je vais tourner définitivement."
Gisèle Pélicot confie le "champ de ruines" en elle
Cela fait deux heures que Gisèle Pélicot témoigne, sans flancher. L'armure cède un peu, alors que public, avocats, journalistes saluent sa dignité.
"A l’intérieur de moi, je suis un champ de ruines. La façade est solide mais derrière…", souffle-t-elle.
Avant une suspension de séance, elle attend que "la justice soit exemplaire".
Dominique Pélicot ne s'est "pas une seule fois dit que j'étais en danger"
Gisèle Pélicot revient sur les problèmes de santé causés par l'ingurgitation à son insu des médicaments. Des absences avec des conséquences qui auraient pu être dramatiques. "Pas une seule fois, il s’est dit que j’étais en danger", déplore-t-elle.
La septuagénaire évoque son absence de "pitié" envers les accusés.
La cour revient sur l'éventuelle "complicité" de Gisèle Pélicot
Le président de la cour criminelle du Vaucluse prévient, sa question peut choquer. Il lui demande alors si elle pourrait être "complice" de son ex-mari.
"Je ne suis absolument pas complice, je n’ai jamais fait semblant de dormir, jamais quoi que ce soit. Je peux le jurer s’il le faut", tranche Gisèle Pélicot.
La victime répond ainsi aux questions des avocats de certains accusés qui, hier, ont mis en doute son état d'inconscience pendant les actes reprochés à ces 51 hommes.
Dans le même questionnement, une assesseuse interroge Gisèle Pélicot sur sa prise de médicament et notamment le Temesta utilisé par Dominique Pélicot pour la droguer. La septuagénaire assure qu'elle en a pris pendant un mois "de son plein gré" mais avoir vite arrêté.
"Quelle femme peut vivre ça?", lance Gisèle Pélicot
Gisèle Pélicot exprime une forme de colère quand elle pense au gâchis de sa vie de famille engendré par les actes de son ex-mari. "J’ai un sentiment de dégout, on avait tout pour être heureux, tout. Je ne comprends pas comment il a pu en arriver là", déplore-t-elle.
La septuagénaire revient sur le "traumatisme, la déflagration" ressenti après la découverte des viols qu'elle a subis.
"J’ai vécu un tsunami le 2 novembre. Quelle femme peut vivre ça? Pourquoi? Pourquoi j’ai mérité ça? Qui mérite ça?
Gisèle Pélicot appelle les accusés à reconnaître "la responsabilité de leurs actes"
Gisèle Pélicot est désormais questionnée par le président de la cour criminelle du Vaucluse. Le magistrat lui demande ce qu'elle pense des déclarations des 51 accusés, 35 niant toute intention de viol.
"Je trouve légitime qu’ils reconnaissent les faits, le contraire est insupportable. Il y a déjà un sentiment de dégoût. Qu'ils aient au moins une fois dans leur vie la responsabilité de reconnaître leurs actes", lance-t-elle.
Dominique Pélicot a le regard au sol pendant quasiment tout le témoignage de son ex-femme. Les co-accusés écoutent attentivement, certains les yeux rivés au sol également.
Gisèle Pélicot termine en affirmant "ne pas vouloir endormir" les accusés
Gisèle Pélicot s'est exprimée pendant plus d'une heure. Elle termine avec cette déclaration qui interpelle dans ce procès sur la soumission chimique: "Je pense avoir tout dit, je ne voudrais surtout pas endormir ces hommes."
Juste avant, Gisèle Pélicot rappelait avoir eu "que deux seuls hommes, M. Pélicot et un autre homme".
Gisèle Pélicot témoigne pour "toutes les femmes" victimes de soumission chimique
Aujourd'hui, Gisèle Pélicot souhaite que son témoignage soit public pour "qu’aucune femme ne subisse cette soumission chimique".
"J’ai tenu pour ce procès, pour moi le mal est fait. C’est surtout pour ça que j’ai voulu lever ce huis clos. Je le fais au nom de toutes ces femmes qui ne seront peut-être jamais reconnues comme victimes."
Gisèle Pélicot revient sur les vidéos filmées par son mari
Gisèle Pélicot a réussi à visionner les vidéos des viols qu'elle a subis au mois de mai dernier. "J’ai visionné toutes les vidéos, toutes les vidéos M. le président", insiste-t-elle avec force.
"Ce ne sont pas des scènes de sexe, ce sont des scènes de viols, ils sont à deux, trois sur moi. Je suis inerte. Je n’ai jamais pratiqué ni le triolisme, ni l’échangisme. On pourra m’apporter toutes les preuves possibles, je suis sereine par rapport à ça."
Depuis 40 minutes, Gisèle Pélicot ne flanche pas. Elle exprime sa colère quand elle lance: "J'ai été sacrifiée sur l'autel du vice". "Quand on voit cette femme, droguée, maltraitée, une morte sur un lit, bien sûr le corps n’est pas froid, il est chaud, mais je suis comme morte."
"Ces hommes me souillent, profitent de moi. Pas un seul ne se dit qu’il se passe quelque chose."
Le "cri" de douleur de la fille de Gisèle Pélicot "gravée" dans sa "mémoire"
Gisèle Pélicot évoque les heures qui ont suivi après avoir découvert les atrocités qu'elle a subies. "A ce moment-là, je n'ai qu’une envie, c’est de disparaître. Je me dis, je prends ma voiture avec mon chien et je vais en finir."
La septuagénaire appelle alors son gendre, le mari de sa fille Caroline. Elle l'informe. Puis dans la soirée prend le "courage" d'appeler sa fille. "Je lui demande si son mari est là, si elle est assise."
"J’entends une bête hurler, souffle-t-elle de son ton ferme. Ce cri restera gravé dans ma mémoire. Mon gendre prend le relai, je dois appeler mes fils. Quand je leur explique la situation, je ne sais pas s’ils ont bien compris. Je pense qu’ils sont dans la pudeur de ce que leur mère a pu subir."
Dans la salle, les trois enfants de Gisèle Pélicot sont en larmes, ils se tiennent par la main.
Gisèle Pélicot raconte le jour où son "monde s'effondre"
Le 2 novembre 2020, Gisèle et Dominique Pélicot sont convoqués au commissariat de Carpentras.
"Pendant 50 ans, j’ai toujours supporté mon ami. En 50 ans on n'a pas eu une vie linéaire, mais on est toujours resté soudés. Les problèmes financiers, les problèmes de couple, de santé, j’ai toujours soutenu mon mari. Je pensais régler une 'formalité'", raconte Gisèle Pélicot évoquant cette convocation.
Pendant 1h-1h15, le policier en charge de l'enquête lui pose une série de questions. "Vu la tournure de l’entretien, je ne comprends pas", poursuit Gisèle Pélicot qui décrit alors son mari comme "attentif, un chic type ou un super mec, je ne sais plus."
Puis le policier la prévient: "Je vais vous montrer des choses qui ne vont pas vous faire plaisir." Elle lui rétorque, "vous me faîtes peur, je ne sais pas du tout ce qu’il va me montrer."
"Ce monsieur va me montrer une photographie. Je n’ai pas mes lunettes. Je ne reconnais pas la femme sur le lit. Il me dit 'Mme Pelicot regardez bien'. J’ai du mal à me reconnaître, je suis habillée d’une certaine manière. A la troisième photo, je lui dis 'on arrête, ce sont des scènes de viol, je suis inerte, endormie et on est en train de me violer. Le viol n’est pas le bon mot, c’est de la barbarie. Je n'ai qu’une envie, de me réfugier chez moi."
"Mon monde s’écroule. (...) Tout ce que j’ai construit avec M. Pélicot s’effondre. 3 enfants, 7 petits enfants, un couple fusionnel. Même nos amis nous disaient qu’on était le couple idéal."
Gisèle Pélicot évoque la "bêtise" décrite par son ex-mari
Depuis 15 minutes, Gisèle Pélicot s'exprime, d'une voix ferme, son récit est construit, précis.
"Je voudrais d’abord décrire les faits qui pour moi débutent le 19 septembre (2020)." Ce jour-là, son mari Dominique lui annonce avoir fait une "bêtise". Il lui raconte avoir été surpris en train de filmer sous la jupe de trois femmes dans un supermarché.
"Je suis interloquée, dit-elle. En 50 ans de vie commune, il n’a jamais eu de gestes obsènes. Je lui dis 'Pour cette fois, je vais te pardonner, mais il n’y aura pas de prochaine fois. Tu vas devoir t’excuser auprès de ces femmes'. (...) Je n’imagine pas l’ampleur de ce que je vais découvrir après."
Gisèle Pélicot est "combative"
Gisèle Pélicot est décrite comme "combative" par ses proches, selon son entourage.
Elle est entrée le regard droit dans la salle de la cour criminelle du Vaucluse, entourée de ses trois enfants et de ses avocats.
Dominique Pélicot "redoute" le témoignage de son ex-femme
Gisèle Pélicot va aussi faire face pour la première fois à son ex-mari.
"Je pense que c’est un moment qu’il redoute aussi", concède l'avocate de l'accusé Ma Béatrice Zavarro.
Dominique Pélicot a reconnu les faits qui lui étaient reprochés, à savoir la soumission chimique de sa femme avant de la livrer à des inconnus au domicile du couple à Mazan.
Son avocate ne s'attend pas à une avancée. "Dominique Pélicot a reconnu l’entièreté des faits reprochés, je ne sais pas, si au sens propre, il y aura un vrai échange entre eux. C'est la première fois qu’il entendra le ressenti de madame, certaine sa colère."
Gisèle Pélicot "veut répondre" aux accusés
Après trois jours d'audience, Gisèle Pélicot n'a pas flanché. Stoïque face au récit détaillé des enquêteurs sur les 92 viols qu'elle a subis, au contraire, la septuagénaire s'est montrée combative.
"Elle est évidement indignée", a réagi hier l'un de ses avocats Me Antoine Camus. "On la sentait trépigner, elle disait 'je veux répondre!' On lui a dit 'demain (aujourd'hui, NDLR)'."
Gisèle Pélicot a déjà marqué par son courage lundi à l'ouverture du procès de ses bourreaux en refusant le huis clos qui lui aurait pourtant été accordé de droit. L'audience est donc publique.
Le face à face avec les 50 accusés
Gisèle Pélicot va devoir faire face à 50 hommes, 50 hommes qui ont abusé d'elle à son insu. Pendant ces dix années d'enfer, la retraitée était droguée par son mari.
35 de ces accusés ont reconnu avoir eu des relations sexuelles avec Gisèle Pélicot mais nient l'intention de viol, assurant avoir été piégé par Dominique Pélicot.
Hier, des avocats de la défense ont questionnant le véritable état d'inconscience de la victime, s'étonnant que Gisèle Pélicot n'ait eu aucun soupçon, pendant dix ans.
La victime, Gisèle Pélicot, va témoigner ce jeudi
Bonjour à toutes et à tous. Bienvenue sur ce direct consacré au témoignage de Gisèle Pélicot.
C'est la première fois qu'elle prendra la parole. Droguée par son mari et violée par des inconnus, la septuagénaire va témoigner ce jeudi matin devant la cour criminelle départementale du Vaucluse.
Depuis le début de ce procès hors normes, Gisèle Pélicot, cheveux roux coupés au carré et lunettes de soleil, assiste sans vaciller au douloureux récit des 92 viols qu'elle a subis pendant une décennie.
Son ancien mari, Dominique P. est jugé pour l'avoir droguée en l'assomant de médicament et livrée à des inconnus rencontrés sur le site Coco.gg. 50 hommes sont jugés à ses côtés.
Dominique Pélicot "redoute" le témoignage de son ex-femme
En témoignant ce jeudi devant la cour criminelle départementale du Vaucluse, c'est aussi la première fois que Gisèle Pélicot pourra s'adresser à son ex-mari.
"Je pense que c’est un moment qu’il redoute aussi", concède l'avocate de l'accusé, Me Béatrice Zavarro.
Dominique Pélicot a reconnu l'entièreté des faits qui lui étaient reprochés, à savoir une soumission chimique de sa femme pendant dix ans avant d'inviter des inconnus à la violer au domicile du couple de Mazan.
Son avocate ne s'attend pas à ce qu'il s'explique davantage aujourd'hui malgré la présence de la victime. "Dominique Pélicot a reconnu l’entièreté des faits reprochés, je ne sais pas, si au sens propre, il y aura un vrai échange entre eux, poursuit Me Zavarro. C'est la première fois qu’il entendra le ressenti de madame, certainement sa colère."