Bayonne: un prédateur sexuel arrêté grâce à sa casquette

L'agresseur a été condamné à 3 ans de prison. Les enquêteurs ont retrouvé sa trace grâce à de l'ADN sur sa casquette, abandonnée après l'agression.

Un homme a été jugé en comparution immédiate au tribunal de Bayonne pour une affaire d'agression sexuelle sur une jeune fille. Qualifié de "prédateur" par le procureur, le prévenu a fait l'objet d'une expertise psychiatrique qui n'a mis en lumière aucune altération mentale, rapporte Sud-Ouest. 

Les faits se sont déroulés fin 2015. Une jeune fille se rend à pied chez des amis après une soirée à Bayonne, ne souhaitant pas prendre le volant en état d'ivresse. Sur le chemin, en plein centre-ville, un homme l'aborde et lui demande une cigarette. Il finit par la suivre jusqu'au domicile de ses proches et s'engouffre dans le hall de l'immeuble, malgré les tentatives de la jeune victime de lui barrer le passage.

L'homme nie les faits

L'intrus parvient à la faire tomber et l'embrasser de force, avant de glisser ses mains sous ses vêtements et se livrer à des attouchements. La victime parvient à alerter par téléphone ses proches qui finissent par descendre la secourir. L'homme a déjà pris la fuite mais dans la précipitation, il a laissé derrière lui sa casquette. L'ADN relevé appartient à un individu en situation irrégulière sur le territoire français.

L'agresseur présumé est interpellé et reconnu par la victime ainsi qu'un témoin qui l'a vu s'enfuir. Il nie pourtant les faits, jurant ne pas être sorti de la soirée. Le tribunal de Bayonne a condamné l'individu à trois ans de prison ferme et une interdiction du territoire pour une durée de dix ans.

Mathilde Joris