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Police-Justice

Attaque du Thalys: en quoi consiste le 31 17, numéro d'urgence de la SNCF?

Le 31 17 doit désormais servir à signaler toutes les situations anormales repérées dans les trains et les gares du réseau SNCF.

Le 31 17 doit désormais servir à signaler toutes les situations anormales repérées dans les trains et les gares du réseau SNCF. - Eric Piermont - AFP

A compter du 1er septembre prochain, le 31 17, numéro d'urgence de la SNCF, servira à signaler toutes les situations anormales repérées par les usagers dans les trains et les gares du réseau.

Le dispositif fait partie des réponses apportées par la SNCF après l'attaque survenue vendredi dans le Thalys Amsterdam-Paris: le rôle du 31 17, le numéro d'assistance aux voyageurs à bord des trains de la SNCF, va être élargi dès le 1er septembre prochain, a annoncé le président du directoire de la SNCF, Guillaume Pépy, sur BFM Business, lundi.

Mis en place depuis plusieurs années et jusque là destiné à signaler les malaises, vols, ou actes de violences se produisant à bord d'un train en marche, et à formuler une demande de secours, ce numéro court devient, avec les événements du 21 août, un numéro d'urgence.

"Signaler les situations anormales"

Dès le 1er septembre prochain, le 31 17 sera en effet étendu aux "comportements sortant de l'ordinaire et qui pourraient s'apparenter à des actes de terrorisme", explique ainsi la SNCF, dans un communiqué officiel.

Le numéro permettra donc désormais de "détecter les situations de danger, en signalant des situations anormales ou dangereuses dans les trains ou les gares", détaille à BFMTV.com le service communication de la SNCF, précisant que le dispositif devrait par ailleurs être également accessible par SMS dans le courant de l'automne. 

Limité au réseau SNCF

Pour l'heure, le numéro d'urgence, valable sur tout le territoire, ne fonctionne que sur le réseau SNCF (TER, TGV, Transilien, Intercités et gares), et ne s'applique pas, à Paris, au réseau RATP, ou aux réseaux de transports en communs des autres villes françaises.

Les effectifs humains de cette plateforme d'appels, qui compte aujourd'hui 42 personnes, ne doivent pas être renforcés dans l'immédiat. En revanche, les assistants déjà en place seront "formés" pour traiter les nouveaux types d'appels, précise le communiqué de la SNCF. 

Adrienne Sigel