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Police-Justice

Arme blanche, gendarme en garde à vue... Ce que l'on sait du féminicide survenu en pleine rue en Ille-et-Vilaine

Une femme a été tuée par son ancien conjoint dans la nuit du 8 au 9 août à Saint-Jouan-des-Guérets.

Une femme a été tuée par son ancien conjoint dans la nuit du 8 au 9 août à Saint-Jouan-des-Guérets. - BFMTV

Une femme de 36 ans a été tuée à l'arme blanche, dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 août, à Saint-Jouan-des-Guérets (Ille-et-Vilaine). Le suspect principal, un ancien conjoint, a été tué par un gendarme après avoir pris la fuite.

Une femme de 36 ans a été tuée à coups de couteau, à Saint-Jouan-des-Guérets (Ille-et-Vilaine), dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 août, a appris BFMTV de sources concordantes, confirmant les informations de l'AFP.

Les faits se sont déroulés en pleine rue, aux alentours de minuit. La victime a été blessée mortellement au niveau du cou.

• Un ancien conjoint identifié comme l'auteur des faits

Arrivés rapidement sur les lieux, les gendarmes ont constaté le décès de cette femme et la fuite de l’auteur, identifié comme étant un ancien concubin, âgé de 38 ans.

À la suite de ce féminicide, l'homme a pris la fuite pour se réfugier à son domicile situé sur la commune de Taden (Côtes-d'Armor), à une vingtaine de kilomètres du lieu où il a tué son ex-conjointe.

• Des menaces avant d'être tué

Vers 3h du matin, les militaires de la gendarmerie localisent le suspect à son domicile et tentent de l'interpeller, indique le parquet de Saint-Malo.

Selon les premières investigations, l'ex-conjoint, à la vue des gendarmes, s'est alors saisi d’une arme blanche avant de les menacer. Ces derniers tentent d'abord de maîtriser l'homme avec leur taser, sans succès.

Un des gendarmes se saisit de son arme de service et tire à plusieurs reprises. Malgré l’intervention des services de secours, l’individu est mort quelques minutes plus tard, poursuit le parquet.

• Deux enquêtes ouvertes, le militaire en garde à vue

Une enquête a été ouverte en flagrance par le parquet de Saint-Malo du chef d'assassinat, nous confirme celui-ci. Selon nos informations, la brigade de recherches de Saint-Malo en a la charge.

Une seconde enquête de flagrance, du chef de violences avec usage d’une arme ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner, a également été ouverte par le parquet. Une enquête confiée à l’Inspection Générale de la Gendarmerie Nationale. Le militaire ayant fait usage de son arme de service était placé en garde à vue, comme le veut la procédure lors de l'usage par un gendarme de son arme de service.

Les investigations se poursuivent. Les autopsie des corps des deux personnes décédées doivent être pratiquées le 11 août prochain.

Maxime Cliet Ruzza avec Arthus Vaillant