Yvelines: les lignes de bus du Grand Versailles vont changer de numéro pour éviter les doublons

Île-de-France Mobilités change petit à petit la numérotation de ses lignes de bus afin de faciliter la lisibilité. Les numéros auront désormais un indicatif particulier par secteur.

En Île-de-France, se repérer sur le réseau de bus peut s'avérer être un véritable casse-tête. La preuve: 13 lignes de bus portent le numéro 10 tandis que le numéro 40 est porté à 10 reprises... "Les outils de recherche d’horaires et d’itinéraires sont régionaux, et il est donc souvent compliqué de retrouver sa ligne" en raison de ces doublons, indique Ile-de-France Mobilités (IDFM) dans un communiqué.

Pour rendre plus "lisible" le réseau, les lignes de bus sont peu à peu renommées pour être plus identifiables par secteur. Désormais celles de la grande couronne auront des numéros à quatre chiffres, de la petite couronne à trois chiffres et celle de Paris à deux chiffres.

Un renforcement de l'offre

À partir du 8 janvier, ce sont les lignes de bus du territoire du Grand Versailles qui vont changer de numéro. Elles auront toutes désormais l'indicatif 62, avec un chiffre en cohérence avec le nom de l'ancienne ligne.

La ligne 1 devient alors la 6201, la 27 sera la 6227, etc. Pour certaines lignes, le changement sera un peu plus déstabilisant: la 71 sera alors la 6283, la 177, la 6288, etc.

Pour le territoire Grand Versailles, la renumérotation sera accompagnée d'un renforcement de l'offre de bus. Ainsi, selon IDFM, l'offre sera plus adaptée "pour desservir les secteurs en développement de la Croix Bonnet à Bois d’Arcy et Satory à Versailles", la desserte de l'Hôpital Mignot sera renforcée par l'offre de bus de soirée et la desserte de La Celle Saint-Cloud aura "plus de lisibilité et d'efficacité".

Le territoire du Grand Versailles n'est pas le seul à voir sa numérotation changer. Île-de-France Mobilités travaille secteur par secteur, les bus du sud-est de l'Essonne commence tous depuis juillet par 43 et ceux Velizy Vallées, dans les Yvelines, par 61.

Nicolas Dumas, Constance Bostoen et Marine Langlois