"Sabotage" sur le réseau SNCF en Île-de-France: l'Etat va débloquer 5 millions d'euros pour plus de sécurité

La gare de l'Est, le 24 janvier dernier à Paris. - AFP
L'État va débloquer une enveloppe supplémentaire de cinq millions d'euros pour sécuriser des sites de la SNCF en Île-de-France après "l'acte de malveillance" qui a fortement perturbé le trafic à la gare de l'Est à Paris en janvier, a indiqué mercredi le cabinet du ministre des Transports.
L'annonce officielle sera faite lors d'un déplacement mercredi après-midi du ministre Clément Beaune dans une station électrique de SNCF Réseau en Seine-Saint-Denis, a précisé le cabinet à l'AFP, confirmant des informations de France Inter.
"Le ministre annoncera des moyens supplémentaires alloués à la sécurisation du réseau ferré sur les sites sensibles", selon un bref communiqué d'annonce du déplacement diffusé par le ministère.
Sécuriser les sites SNCF après le sabotage en janvier
Fin janvier, un incendie volontaire d'installations de signalisation et d'aiguillage à Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne), ayant endommagé environ 600 câbles électriques, a paralysé pendant une journée la gare de l'Est, obligeant la SNCF à annuler la quasi-totalité de ses trains.
SNCF Réseau a dénoncé un "acte de sabotage" et a porté plainte. Le parquet de Meaux a ouvert une enquête pour dégradation volontaire et mise en danger de la vie d'autrui.
"L'objectif est de sécuriser environ 130 sites en Île-de-France d'ici à 2024, 109 à la charge de la SNCF, 20 à 25 pour l'État" grâce à des "clôtures, alarmes, détecteurs de personnes, vidéosurveillance ou encore en badges d'entrée", selon France Inter, qui précise que "c'est la première fois que l'État aide directement la SNCF à sécuriser le réseau".