Rungis: un feu se déclare sur la toiture d'un bâtiment, une école évacuée

Une quarantaine de pompiers ont engagés sur l'intervention. Une cellule psychologique est ouverte et quelques chambres d'hôtel ont été pré-réservées.

Un important panache de fumée visible depuis l'aéroport d'Orly. Un feu s'est déclenché ce lundi 4 mars sur la toiture d'un bâtiment d'habitation de quatre étages à Rungis, a appris BFM Paris Ile-de-France auprès des sapeurs-pompiers. La résidence Médicis située rue de l'Aubrevoir a été évacuée.

Le départ de flamme a été signalé sur le toit du bâtiment qui subissait des travaux d’étanchéité. Le feu s’est rapidement propagé aux bouteilles de gaz présentes sur le toi, ce qui a causé de grosses détonations et d’importantes flammes, suivies de panaches de fumées noires d’après les témoins présents sur place.

Un immeuble et une école évacués

Une quarantaine de pompiers sont intervenus, avec une petite dizaine d’engins. Rapidement, ils ont évacué l’ensemble de l’immeuble — composé d’une grosse trentaine de logements. Il n'y a pas de victimes à déplorer.

Sur les réseaux sociaux, la ville de Rungis indique que "les élèves de l'école Médicis ont été évacués et sont en sécurité dans le parc de la mairie". La municipalité demande d'éviter le secteur.

Le feu circonscrit, une cellule psychologique ouverte

Les pompiers, à l’aide d’un drone de reconnaissance et de leurs lances à incendie, ont maîtrisé et éteint le feu. En fin d’après-midi, aux alentours de 17 heures, le feu était circonscrit par les pompiers.

Des bouteilles de gaz, encore chaudes, étaient cependant toujours présentes sur le toit. Les bonbonnes ont dû être évacuées afin d’écarter tout risque. Tous les logements sont habitables.

Ce lundi soir le maire de la commune, Bruno Marcillaud, a décidé de l’ouverture d’une cellule psychologique pour les enfants de l’école, au cas où certains seraient perturbés et/ou traumatisés par les détonations et la fumée des bouteilles de gaz.

Des chambres d’hôtel ont également été pré-réservées par la municipalité au cas où certains des résidents du bâtiment souhaiteraient y dormir, par précaution, peur ou traumatisme lié à l’incendie.

Maxime Cliet Ruzza avec Alicia Foricher