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Paris: le carnet de tickets de métro disparaîtra finalement plus tard que prévu

Des tickets de métro parisien. (Photo d'illustration)

Des tickets de métro parisien. (Photo d'illustration) - BFMTV

Les carnets de tickets cartonnés seront remplacés par des titres de transports dématérialisés. Mais une pénurie mondiale de puces électroniques a forcé IDF Mobilités à repousser le délai.

Du sursis pour le célèbre ticket de métro parisien. Les carnets de tickets de métro en carton feront leurs adieux plus tard que prévu. Île-de-France Mobilités a annoncé le report de l'arrêt de la vente des carnets de tickets T+ en carton de six mois, soit en septembre 2022, rapporte Le Parisien.

Leur arrêt définitif était initialement prévu au mois de mars, mais une pénurie mondiale de puces électroniques nécessaires aux cartes Navigo a forcé IDF Mobilités à repousser le délai.

"Comme c’est le cas de l’industrie de l’automobile, il y a une tension sur l’approvisionnement et les stocks de puces. Nous ne sommes pas dans une situation de pénurie pour les cartes Navigo, mais nous devons anticiper pour gérer les stocks", a déclaré le Syndicat des transports d'Île-de-France.

Des carnets de tickets toujours très utilisés

Les carnets de tickets cartonnés seront remplacés par des titres de transports dématérialisés, pour lutter contre la pollution de ces tickets, parfois perdus, démagnétisés, ou froissés par les usagers.

À la place, une carte baptisée pass Navigo Easy a vu le jour pour les voyageurs occasionnels. Vendue au prix de deux euros, elle peut ensuite être rechargée de tickets ou carnets de tickets dématérialisés aux bornes. Un Navigo Liberté+ existe également, un forfait qui permet de payer à la consommation d'un mois sur l'autre. Mais ces pass requièrent une puce, un semi-conducteur, qui subit actuellement une forte demande à l'international.

Depuis le mois d'octobre 2021, les carnets étaient progressivement retirés des automates dans les gares RER et stations de métro. Pourtant, ils sont toujours très utilisés, avec "60% des tickets écoulés l'an dernier", observe Le Parisien.

Shéhérazade Ben Essaid