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Paris Île-de-France

Paris: la promenade du pont Bir-Hakeim renommée en hommage à "Bébel", 50 ans après "Peur sur la ville"

Sur cette photo d'archive prise en mai 1974, Jean-Paul Belmondo, l'une des plus grandes vedettes de l'écran français et un symbole du cinéma de la Nouvelle Vague, sourit pendant le Festival de Cannes

Sur cette photo d'archive prise en mai 1974, Jean-Paul Belmondo, l'une des plus grandes vedettes de l'écran français et un symbole du cinéma de la Nouvelle Vague, sourit pendant le Festival de Cannes - - © 2019 AFP

Le terre-plein central du pont de Bir-Hakeim va être renommé "promenade Jean-Paul Belmondo", en hommage à l'acteur décédé le 6 septembre 2021.

Le terre-plein central du pont de Bir-Hakeim, situé sous le viaduc du métro aérien entre le 15e et le 16e arrondissement, va bientôt être renommé "promenade Jean-Paul Belmondo", en hommage à l'acteur décédé le 6 septembre 2021. Un lieu où Henry Verneuil a immortalisé l'acteur, dans son film "Peur sur la ville", en pleine cascade courant sur le toit d'une rame de la ligne 6.

Cette dénomination s’effectuera en dérogation à la règle qui prévoit que le nom d’une personnalité ne peut être attribué à une voie publique de Paris que cinq ans, au plus tôt, après son décès. Le conseil de Paris devra entériner cette nouvelle dénomination lors du conseil de Paris qui se tiendra la semaine prochaine.

Un lien fort avec la capitale

Jean-Paul, Charles Belmondo, de son vrai nom, est né le 9 avril 1933 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Fils de parents artistes, "Bébel" suit les cours de Raymond Girard avant d'intégrer le Conservatoire national supérieur d’art dramatique. Il tourne dans son premier film en 1957 et enchaîne les rôles jusque dans les années 1980.

Il tourne sous la direction de grands noms de la scène française tels Philippe de Broca, Henri Verneuil, Claude Chabrol, Gérard Oury, Claude Lelouch ou Jean-Luc Godard. Passionné de sport dès son enfance, il n'hésite pas à réaliser sans doublure les cascades de ses films. Il connaît ses plus grands succès avec notamment À bout de souffle (1960), Un singe en hiver (1962) ou encore L'Homme de Rio (1964).

En 2011, il reçoit une Palme d'honneur au festival de Cannes et en 2016, le Lion d'or à la Mostra de Venise.

Nicolas Dumas avec Camille Bluteau