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Paris Île-de-France

Essonne: elle installe une caméra chez elle et découvre que son compagnon torture ses chats

Le compagnon de la jeune femme a fait subir des sévices aux chats.

Le compagnon de la jeune femme a fait subir des sévices aux chats. - Capture d'écran Action Protection Animale

Inquiète de voir ses chats souvent blessés et craintifs, une Athégienne a placé une caméra pour surveiller leurs journées. Elle y a découvert les actes tortures que leur infligeait son compagnon de 25 ans.

Une triste intuition. Une femme vivant à Athis-Mons a découvert que son compagnon torturait ses chats lorsqu'elle était au travail, révèle Action Protection Animale (APA) sur son site.

Lorsque son chat meurt subitement en 2022, la jeune femme demande à devenir famille d'accueil. Une association lui confie alors quatre chats dont elle s'occupe au quotidien. Lorsqu'elle est au travail, les chats se retrouvent avec son compagnon de 25 ans.

Leur attitude à son retour chez elle en fin de journée l'inquiète. Régulièrement, l'un d'entre eux boîte. Un autre semble terriblement craintif, prostré sous un meuble et tremblant.

Une caméra de surveillance

L'Athégienne, soucieuse du bien-être de ses animaux, ne comprend alors pas ce qui les perturbe à ce point. D'autant plus que, lors de son départ du logement le matin, ceux-ci sont en forme.

Elle place alors une caméra pour analyser leur journée. Lors du visionnage des vidéos, elle découvre que son compagnon violente ses quatre chats.

Comme il est possible de le constater sur l'une des vidéos publiée par l'APA sur son site, celui-ci multiplie les sévices: coups violents, écrasements entre une chaise et la table, torsion des pattes, coups de pied... Les coups sont infligés aux animaux alors qu'ils tentent de s'enfuir.

Le jeune homme avoue avoir battu à mort un chat

La jeune femme prévient l'association dont sont originaires les chats et dépose plainte au commissariat. Lors de son placement en garde à vue, l'homme a reconnu les faits.

Face à la brutalité manifeste de son désormais ex-compagnon, la jeune femme se remémore les conditions dans lesquelles elle avait retrouvé son premier chat, mort en 2022. A son retour chez elle, celui-ci était en état de choc, presque agonisant. Le vétérinaire n'avait pas réussi à le sauver.

En garde à vue, son compagnon a reconnu avoir battu à mort le chat. Jugé en comparution immédiate à Evry, il a été condamné à 5 mois de prison avec sursis, une obligation de soins et 5 ans d’interdiction de détenir un animal. Une peine jugée "dérisoire face à l'horreur des faits" par Action Protection Animale.

Mathias Fleury