Adolescent percuté dans les Yvelines: la garde à vue des policiers levée

Une voiture de police (Photo d'illustration) - AFP
Les gardes à vue des deux policiers, conducteurs des véhicules impliqués dans la collision avec un adolescent de 16 ans à Élancourt mercredi, ont été levées, a appris BFMTV auprès du parquet de Versailles.
Une information judiciaire va être prochainement ouverte et un juge va être désigné pour enquêter.
La fin des gardes à vue ne signifie pas qu'il n’y aura plus jamais de poursuites contre les deux policiers, précisent des sources judiciaires à BFMTV. Tous les témoignages et, ou vidéos n’ayant pas encore été exploités, le juge d’instruction désigné pourra décider de les convoquer à nouveau.
Mercredi soir, aux alentours de 18h40, un jeune adolescent de 16 ans conduisait un deux roues quand il a percuté une voiture de police à une intersection, a appris BFMTV d’une source proche de l’enquête. D’après l’AFP, le deux-roues a percuté le côté gauche du véhicule de police.
Au moment de la collision, l’adolescent était suivi par une deuxième voiture de police. Grièvement blessé, il a été transporté dans un état grave à l’hôpital Beaujon de Clichy.
Dans la soirée, le parquet de Versailles avait annoncé la mort de l’adolescent. Une information contredite par l’avocat de la famille ce jeudi qui apporte des éléments nouveaux sur le déroulé des faits.
D’après l’avocat de la famille de la victime, "selon plusieurs sources, c’est volontairement que le véhicule de police a percuté le jeune adolescent. Il ne s’agirait pas d’une prise en charge à distance mais bien d’une course-poursuite, proche de la moto".
Dans son communiqué, Me Yassine Bouzrou annonce le dépôt dans la journée d’une "plainte pour tentative d’homicide volontaire qui pourrait malheureusement, rapidement se transformer en homicide volontaire".
Mercredi soir, le parquet de Versailles avait annoncé la requalification de l’enquête initialement ouverte pour "blessure involontaire" en "homicide involontaire". Cette dernière avait été confiée à l’IGPN.
Une seconde enquête a été ouverte pour "refus d’obtempérer" et confiée à la sûreté départementale des Yvelines.