Crues dans les Alpes-Maritimes: Macron veut penser l'aménagement du territoire "différemment"
Emmanuel Macron ce mercredi soir. - TF1
Macron veut penser l'aménagement du territoire "différemment"
Emmanuel Macron a dit vouloir "penser l'aménagement de notre territoire un peu différemment", après les intempéries qui on travagé de nombreuses communes des Alpes-Maritimes.
"Nous sommes déterminés à conduire cette transition écologique, environnementale, car nous en vivons déjà les conséquences", a déclaré le président face aux journalistes, en direct depuis le Sud-Est où il est en déplacement.
"On ne pourra pas reconstruire à l'identique", prévient Macron
Emmanuel Macron a prévenu qu'il serait difficile de "reconstruire à l'identique" les comm unes sinistrées. Des maisons qui se trouvaien tdans le lit de la rivière ne pourront pas être reconstruites à l'identique. Ce sont des travaux d'aménagement que nous devons mener avec les collectivités", a-t-il détaillé.
"L'État va investir plusieurs centaines de millions d'euros"
Le président a répété, lors de sa prise de parole, que l'État allait investir plusieurs centaines de millions d'euros pour reconstruire les communes sinistrées ce week-end dans les Alpes-Maritimes.
"Nous en avons pour des mois tous ensemble", annonce Macron
Le chef de l'État, invité sur TF1 ce mercredi soir, a rappelé que "nous en avons pour des mois tous ensemble" dans le processus de reconstruction des communes sinistrées des Alpes-Maritimes.
"Le sujet, ce n'est pas d'avoir de grands fonds, c'est d'aller vite", a-t-il ajouté, remerciant les ministres d'avoir pris l'arrêté de catastrophe naturelle en seulement trois jours, "un record" selon lui. Mais "nous avons eu des Français et des Françaises qu iont fait preuve d'un courage inouï", a aussi salué Emmanuel Macron.
5 personnes sont mortes, confirme Emmanuel Macron
5 personnes sont mortes dans les intempéries survenues la semaine passée dans les Alpes-Maritimes, a confirmé Emmanuel Macron ce mercredi soir 20h sur TF1. "On commence à rouvrir le train avec l'ensemble des collectivités. Les accès sont déjà rouverts, les choses sont déjà plus façiles", a-t-il ajouté, annonçant que l'État allait "reconstruire".
"Notre devoir est de rebâtir les accès et de reconstruire au plus vite pour que les gens puissent durablement s'installer. Les écoles, ça va être du cas par cas", a également fait savoir le président.
"Les hélicoptères ne pouvaient pas voler" pendant les premières heures après les crues, fait valoir un pompier
"Les premières heures suites aux intempéries, les hélicoptères de la Sécurité civile ne pouvaient même pas voler tellement le climat était contre eux, rien ne pouvait y faire", a déclaré Éric Brocardi, porte-parole de la Fédération nationale des Sapeurs-pompiers de France ce mercredi à notre antenne.
"Les sapeurs-pompiers, (...) ils n'ont pas pu agir non pas parce que c'était leur volonté", mais du fait des conditions, a-t-il argué, après que des habitants de la vallée de la Roya ont déclaré s'être sentis abandonnés au cours des premières heures après les intempéries qui ont frappé les Alpes-Maritimes.
"Ce qui va m'importer, c'est la suite", indique le maire de Breil-sur-Roya Sébastien Olharan
"Je suis satisfait que le président de la République nous ait rendu visite, je me réjouis des engagement qu'il a pris, l'engagement de ne pas nous abandonner", a salué le maire Les Républicains de Breil-sur-Roya, Sébastien Olharan, sur BFMTV.
"Ce sont des engagements. Moi ce qui va m'importer, c'est la suite et notamment les actes qui vont suivre", a-t-il poursuivi.
"La vallée de la Roya, meme si elle est à la frontière avec l'Italie, fait partie de la France, et la France ne peut pas abandonner ses enfants, nous aurons besoin de la solidarité nationale", a également déclaré l'édile.
Un fonds va être créé "pour pouvoir reconstruire"
Dans une allocution depuis Breil-sur-Roya, Emmanuel Macron a annoncé qu'un "fonds d'urgence 06" allait être mis en place pour la reconstruction de la vallée sinistrée:
"Il va falloir reconstruire très vite, et on ne peut pas demander d'évidence, ni aux collectivités, ni aux particuliers de se retrouver seuls. Il va donc falloir bâtir tous ensemble ce fonds d'urgence", a-t-il indiqué, auquel l'État va contribuer.
Dans un premier temps, l'État va débloquer 100 millions d'euros dans les prochains jours. Un montant qui devrait s'élever par la suite à plusieurs centaines de millions d'euros.
"Nous allons investir très clairement sur ce fonds pour pouvoir reconstruire", a poursuivi Emmanuel Macron.
Le Fonds de prévention des risques naturels majeurs, dit Fonds Barnier, sera également sollicité, comme des fonds européens. Quelque 50 millions d'euros ont déjà été mobilisés pour prendre en charge jusqu'à 80% des coûts des reconstructions des maisons.
Le bilan atteint 5 morts, annonce Emmanuel Macron
Le bilan humain à la suite des crues qui ont frappé les Alpes-Maritimes s'élève désormais à 5 morts, a annoncé Emmanuel Macron ce mercredi, en déplacement à Breil-sur-Roya.
7 personnes sont toujours portées disparues. Les autorités évoquaient jusqu'à maintenant 4 morts, 8 disparus et 13 "supposés disparus".
"Le bilan humain est lourd et je veux, avant toute chose, avoir une pensée pour les familles des victimes", a déclaré le chef de l'État.
55 communes classées en situation de catastrophe naturelle, annonce Macron
À Breil-sur-Roya, Emmanuel Macron a annoncé que l'arrêté de catastrophe naturelle pris concerne "55 communes".
"Il sera publié demain matin au Journal officiel, qui va permettre de manière très rapide, très simple, très efficace, de déployer les aides et l'ensemble des assureurs", a détaillé le chef de l'État.
"On s'est vraiment, pendant les premières 24 heures, sentis abandonnés"
Après Tende, Emmanuel Macron est arrivé dans la commune de Breil-sur-Roya, également lourdement touchée par les intempéries qui ont frappé les Alpes-Maritimes.
"On n'a pas vu d'hélicoptère arriver pendant de très longues heures (...) on s'est vraiment, pendant les premières 24 heures, sentis abandonnés", a déploré Sébastien Olharan, maire de Breil-sur-Roya, auprès du président de la République.
SNCF: des travaux difficilement chiffrables pour l'heure
Selon la SNCF, le tronçon ferroviaire endommagé entre les communes de Breil-sur-Roya et Tende s'étend sur 27 km. Le directeur territorial de la SNCF estime que les travaux pourraient durer deux mois.
La SNCF précise qu'il est encore trop tôt pour donner une estimation chiffrée des travaux.
Lundi, la circulation entre Nice et Breil-sur-Roya a repris. Ce jeudi, la circulation sur le tronçon Breil-sur-Roya et Fontan-Saorge va reprendre.
"Je crois que [le président] a compris notre détresse", pour le maire de Tende
"Pendant 48 heures, on a été vraiment coupés du monde", a déclaré à notre antenne Jean-Pierre Vassalo, maire de Tende, après le départ d'Emmanuel Macron en hélicoptère pour Breil-sur-Roya.
"Je crois que [le président] a compris notre détresse, qu'il a compris à quel point nous sommes attachés à notre commune et à quel point nous voulons y rester, garder un avenir. Nous nous projetons dès aujourd'hui vers l'avenir", a déclaré l'édile.
Gérard Larcher demande une aide d'urgence de l'UE pour les sinistrés du Sud-Est
Gérard Larcher (LR) a saisi mardi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour demander une aide d'urgence de l'Union européenne pour les sinistrés du haut-pays niçois.
"Cet appel hors des chemins formels est guidé par l'urgence. Il procède de la vision d'une Europe proche des citoyens, sensible à leur désarroi, d'une Europe qui tire sa vitalité et sa force des territoires", a indiqué le président du Sénat dans un communiqué publié mercredi.
"La tâche est considérable alors que la France, comme plusieurs États membres de l'UE, a déjà tant souffert des conséquences de l'épidémie du Covid-19, malgré la mobilisation des pouvoirs publics et les efforts de la population", souligne la présidence du Sénat.
"Dans les prochaines heures, on va rouvrir un accès vers l'Italie", dit Macron
Interpellé par une femme sur les enfants évacués et séparés des parents qui ne savent pas quand ils pourront les revoir, Emmanuel Macron a annoncé que "dans les prochaines heures, on va rouvrir un accès vers l'Italie, qui va permettre de simplifier les choses". "C'est vraiment une question d'heures, tout le monde est mobilisé", a ajouté le chef de l'État.
Pour les accès ferroviaires cela prendra "quatre à cinq semaines", selon les techniciens, pour refaire fonctionner la ligne de manière régulière, a-t-il précisé.
"La route principale que vous connaissez, ça va prendre des mois", a poursuivi Emmanuel Macron, évoquant la nécessité de passer au maximum par l'Italie.
"Il ne faut surtout pas nous oublier", plaide une restauratrice de Tende
Face à Emmanuel Macron, une restauratrice a demandé de l'aide: "On a fourni jusqu'à maintenant des repas chauds pour les secouristes, pour les habitants", a-t-elle expliqué, très émue.
"Il ne faut surtout pas nous oublier, on a eu la sensation d'être oubliés pendant 48 heures. C'est très dur, il y a des gens qui ont tout perdu. (...) Il faut refaire notre belle Roya et qu'on revive comme avant", a-t-elle poursuivi.
"On fera les investissements qu'il faut et on y mettra les moyens", a assuré Emmanuel Macron.
"L'état de catastrophe agricole sera aussi reconnu", dit Macron
"On a déclenché l'arrêté de catastrophe naturelle, et puis on va mettre en place ce qu'on appelle le fonds Barnier pour reconstruire avec des normes pour mieux résister", a déclaré Emmanuel Macron dans les Alpes-Maritimes.
"L'état de catastrophe agricole sera aussi reconnu avec 1000 exploitations touchées", a indiqué le chef de l'État. "La nation sera avec vous", a-t-il également assuré.
"On a été vraiment dans une misère noire", témoigne le maire de Tende
"On a été vraiment dans une misère noire pendant 48 heures, il va falloir féliciter tout le personnel, pompiers, gendarmes, personnel soignant. On a fait des miracles pendant 48 heures", a déclaré le maire de Tende Jean-Pierre Vassalo à Emmanuel Macron.
"Vendredi soir, c'était le cauchemar, les maisons tombaient les unes après les autres", a-t-il poursuivi. Mais "autant pendant 48 heures on a été dans une misère noire, autant quand la machine France se met en route, c'est impressionnant", a-t-il poursuivi face au président de la République.
Emmanuel Macron est arrivé dans le village sinistré de Tende
Le chef de l'État est arrivé en hélicoptère dans le village sinistré de Tende, première étape de son déplacement dans les Alpes-Maritimes.
Emmanuel Macron s'adresse aux pompiers et militaires qui sont à pied d'oeuvre depuis vendredi, ainsi qu'à la population.
Macron sera au "20 heures" de TF1 et de France 2 ce mercredi
Le président sera interviewé en direct dans les journaux de 20 heures de TF1 et de France 2 en direct de Saint-Martin-Vésubie, un des villages des Alpes-Maritimes sinistrés par les intempéries, ont annoncé les deux chaînes de télévision.
Emmanuel Macron est arrivé à Nice
Cinq jours après les crues dévastatrices, Emmanuel Macron est arrivé ce mercredi après-midi à Nice.
Le président prend maintenant un hélicoptère pour se rendre à Tende, l'un des villages sinistrés.
Il se rendra ensuite à Breil-sur-Roya puis à Saint-Martin-Vésubie, avant de finir son déplacement à Nice, à la préfecture.
"55 communes ont été touchées", rapporte Attal
Lors d'un point presse organisé à l'issue du Conseil des ministres de ce jour, la porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a fait le point sur la situation dans les Alpes-Maritimes.
"55 communes ont été touchées et le bilan est lourd. Des décès sont à déplorer, des sapeurs-pompiers sont portés disparus, des centaines d’habitants ont été déplacés. Vous avez tous pu voir les images glaçantes de villages, de routes, de villages entiers dévastés", a-t-il dit.
Par la suite, Gabriel Attal a assuré que le président de la République avait demandé l'unité nationale afin de venir en aide aux sinistrés.
"Les premiers mots du président ont été pour les victimes. Toute la nation est solidaire, il s’agit d’un drame national. Il a rendu hommage aux forces de secours ainsi qu’aux forces de l’ordre. Leur courage et action ont sauvé de nombreuses vies."
"Nous avons besoin de la solidarité nationale", estime le maire de Breil-sur-Roya
Élu de l'une des communes les plus touchées par les intempéries, Sébastien Olharan a lui-aussi appelé à l'unité nationale afin de reconstruire la région.
"Nous avons des dégâts vraiment considérables, humains et aussi matériels d’une ampleur impossible à imaginer. Il y a encore quatre communes coupées du monde, de routes de ponts. Les infrastructures été anéanties, nous allons avoir besoin de cette solidarité", détaille-t-il.
Pour lui, la visite du président de la République Emmanuel Macron est également importante à bien des égards. "Je vais lui dire de faire le nécessaire auprès des assurances pour que les habitants qui ont tout perdu puissent être pris en charge et indemnises à hauteur des dégâts subis", explique l'élu, soulignant qu'un "fort sentiment d'abandon" traverse les habitants de plusieurs communes.
"Nous allons tout reconstruire", assure Christian Estrosi
Interrogé à l'antenne de BFMTV, le mais LR de Nice a lancé un message fort aux habitants sinistrés de l'arrière-pays niçois.
"Je veux dire à tous les habitants de ces villages, dont je suis issu, ou j’ai grandi, que naturellement, humainement, je ne laisserai rien en terme de calendrier. A la fin de l’année je veux que la vie ait repris son cours à peu près normalement. On va mettre le paquet", a-t-il assuré.
Pour cela, l'élu compte beaucoup sur la visite prévue ce jour d'Emmanuel Macron et sur l'unité nationale.
"Si le président vient, c’est naturellement pour ne pas grever le poids de la métropole pour 30 ans. Avec les 600 millions qu’il nous faut pour des routes, des stations d’épuration, d’assainissement, je ne doute pas que la solidarité nationale soit au rendez-vous. Il n’y a pas de place à la polémique mais à l’unité nationale. La visite de cet après-midi pèsera lourdement", ajoute-t-il encore.
Les inondations au menu du Conseil des ministres
Avant de s'envoler pour les Alpes-Maritimes, Emmanuel Macron examine ce mercredi matin avec le gouvernement le déclenchement de l'état de catastrophe naturelle pour les communes concernées. Lors du Conseil des ministres, le gouvernement doit examiner la situation et les modalités d'attribution des aides.
Emmanuel Macron promet aux sinistrés un soutien "dans la durée"
"La Nation sera là, présente, dans la durée." C'est la promesse faite par Emmanuel Macron aux sinistrés ce mercredi matin. "Une tempête d'une ampleur sans précédent a ravagé plusieurs de vos villages et fauché des vies. Je m'incline devant la douleur des familles et des proches des victimes", a écrit le chef de l'État dans un message publié sur Facebook.
"Pleinement mobilisé dans l'urgence, l'Etat le restera demain, dans la phase de reconstruction. J'en prends l'engagement", a-t-il insisté quelques heures avant d'aller à la rencontre des habitants. "Les mesures annoncées seront à la mesure de la catastrophe, à la mesure aussi de la solidarité qui s'est déployée sur le terrain".
Emmanuel Macron en déplacement dans la région ce mercredi après-midi
Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré aux violentes intempéries qui ont frappé ces derniers jours le Sud-Est et plus particulièrement les Alpes-Maritimes. Emmanuel Macron est attendu dans la région ce mercredi après-midi.
Le président de la République doit d'abord se rendre au plus près des zones touchées, à Tende puis Breil-sur-Roya et enfin Saint-Martin-Vésubie, où hélicoptères, engins de chantier et secouristes s'activent pour désenclaver des villages et ravitailler les populations. Le chef de l'État terminera sa visite en soirée par le centre opérationnel départemental installé à la Préfecture de Nice.
Vous pourrez suivre ce déplacement en direct sur BFMTV et BFMTV.com à partir de 14 heures.
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