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En 2050, la quasi-totalité du territoire français va subir des journées anormalement chaudes en été

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(photo d'illustration) - BFM Marseille

Selon Météo-France et l'Insee, une très large partie de la population vivant en France métropolitaine va être exposée à des températures anormalement chaudes dans les décennies à venir.

À cause du réchauffement climatique, les températures vont être anormalement élevées ces prochaines années. En France, les conséquences vont se faire sentir: d'ici 2050, "51 millions de personnes, soit 80 % de la population, subiront entre 16 et 29 journées anormalement chaudes lors des mois de juin, juillet et août", affirme Météo-France.

L'agence météorologique publie ce lundi une étude croisant les modèles prévisionnels climatiques et les données démographiques de l'Insee.

Preuve que l'évolution est dramatique: "un habitant sur sept vit dans un territoire exposé à plus de 20 journées anormalement chaudes par été dans les décennies à venir." Or, selon l'agence, aucun habitat n'était exposé à de telles anomalies entre 1976 et 2005.

Les personnes âgées seront un peu plus exposées

Les régions les plus concernées par les hausses de température seront celles autour des massifs montagneux, "en particulier l'Auvergne-Rhône-Alpes et la Bourgogne-Franche-Comté, où 68% et 47% des habitants connaîtront plus de 20 journées anormalement chaudes par mois par été."

En croisant les prévisions météorologiques avec les données de l'Insee, l'agence estime que les personnes âgées seront un peu plus exposées aux prochaines anomalies de chaleur estivales que le reste de la population.

"Les personnes les plus modestes sont aussi davantage vulnérables face aux fortes chaleurs, notamment en raison de leurs conditions de logement", rappelle également l'Insee.

Enfin, concernant les départements d'Outre-Mer, les projections climatiques indiquent une poursuite du réchauffement au XXIe siècle, "quel que soit le scénario d'émissions de gaz à effet de serre retenu." Toutefois, les épisodes devraient être moins intenses, mais durer plus longtemps.

Ariel Guez