Affaire Hedi à Marseille: la demande de huis clos rejetée à l'audience du policier placé en détention provisoire

Palais de justice (PHOTO D'ILLUSTRATION). - Thomas SAMSON / AFP
Le policier, qui conteste son placement en détention provisoire jeudi dans une affaire de violences policières lors des émeutes à Marseille, a demandé à ce que l'audience se déroule à huis clos, mais la chambre de l'instruction a rejeté cette demande.
L'audience qui a débuté peu après 08h30 devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence sera donc publique et se tient en présence de ce fonctionnaire de police soupçonné d'avoir grièvement blessé un jeune homme de 22 ans, Hedi, début juillet.
Un risque de diffusion au public "d'éléments inédits"
L'avocat du policier Pierre Gassend a formulé la demande à l'ouverture de l'audience au nom de la "sérénité des débats".
Le procureur général s'en est remis à l'avis du président, soulignant néanmoins au passage le risque de diffusion au public "d'éléments inédits" de l'enquête face à la présence d'une vingtaine de journalistes dans la salle d'audience.
Le policier, crâne rasé, tatouages sur les bras, assiste à l'audience.
La chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) devra décider du maintien ou non en prison de ce policier de la brigade anticriminalité (BAC) de Marseille, suspecté d'être à l'origine d'un tir de LBD début juillet qui a notamment conduit à l'amputation d'une partie du crâne d'Hedi, 22 ans.
Selon le site d'actualités locales Marsactu qui ne cite pas de source, le parquet général va requérir le maintien en détention, ce que refuse de commenter ce dernier, interrogé par l'AFP.