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Auvergne-Rhône-Alpes: le conseiller régional Christophe Boudot quitte le RN et parraine Eric Zemmour

Le conseiller régional Christophe Boudot a annoncé son départ du Rassemblement national.

Le conseiller régional Christophe Boudot a annoncé son départ du Rassemblement national. - Thierry Zoccolan / AFP

Pour Christophe Boudot, le projet d'Eric Zemmour est une "chance historique de faire triompher les idées nationales".

Un départ de plus à compter dans le camp du Rassemblement national. Le conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes Christophe Boudot a annoncé ce vendredi dans un communiqué quitter "avec beaucoup de regrets" le parti de Marine Le Pen, et dans le même temps rejoindre celui d'Eric Zemmour, Reconquête, qu'il va parrainer en vue de l'élection présidentielle.

Pour expliquer sa décision, celui qui a été membre du bureau politique national du parti jusqu'en 2016, conseiller municipal, conseiller à la Métropole et président du groupe RN au conseil régional, a évoqué "une divergence profonde de stratégie" avec une partie de l'entourage de la candidate RN.

"Il y a quelques mois, j'avais donné mon accord pour constituer un nouveau groupe régional appelé le LIS (liberté-identité-souveraineté) déplorant publiquement une divergence profonde de stratégie avec un certain entourage de Marine Le Pen" a relaté le conseiller régional avant de déplorer une impossible "réconciliation dans l'intérêt du mouvement" et ce "malgré tous nos efforts".

"Des idées nationales que je défends depuis toujours"

Quant à son choix de rejoindre les rangs d'Eric Zemmour, Christophe Boudot s'est justifié: son "projet incarne les idées nationales que je défends depuis toujours" et représente une "chance historique de faire triompher les idées nationales".

Avant lui, plusieurs figures du Rassemblement national ont annoncé leur départ du parti ces dernières semaines comme les eurodéputés Gilbert Collard et Jérôme Rivière. Sans rallier Eric Zemmour, le sénateur RN des Bouches-du-Rhône Stéphane Ravier a lui annoncé ce jeudi se "retirer de toutes les instances parisiennes" et lancer son mouvement.

Emilie Roussey