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Ukraine

Guerre en Ukraine: au moins quatre morts dans une attaque russe de drones à Dnipro

Des images des dégâts provoqués par l'attaque russe de drones à Dnipro ce samedi 29 mars 2025.

Des images des dégâts provoqués par l'attaque russe de drones à Dnipro ce samedi 29 mars 2025. - Handout / Dnipropetrovsk Regional Military Administration / AFP

Selon Volodymyr Zelensky, plus de 170 drones ont été lancés sur l'Ukraine par la Russie dans la nuit de vendredi à samedi. Mocou a également revendiqué ce samedi 29 mars la prise de deux villages ukrainiens.

Au moins quatre personnes ont été tuées et 21 autres blessées à Dnipro, au centre-est de l'Ukraine, après des frappes russes dans la nuit de vendredi à samedi qui ont endommagé des immeubles et provoqué un incendie, selon les autorités.

La Russie a envoyé "plus de deux dizaines de drones sur la ville", a écrit Sergueï Lissak, gouverneur de la région de Dnipropetrovsk, sur la messagerie Telegram.

"L'attaque massive a causé des destructions et des incendies à grande échelle. Un complexe d'hôtels et de restaurants, 11 maisons, des garages et une station-service ont pris feu", a-t-il indiqué, précisant que les pompiers étaient venus à bout des flammes.

D'après le président ukrainien Volodymyr Zelensky, la Russie a lancé au total plus de 170 drones sur l'Ukraine au cours de la nuit et a frappé des cibles dans les régions de Dnipropetrovsk, Kiev, Soumy, Kharkiv et Khmelnytsky. Moscou a également revendiqué samedi la capture de Chtchebraki et de Panteleïmonivka, des villages respectivement siués dans la région de Zaporijjia, au sud de l'Ukraine, et dans celle de Donetsk, à l'est.

L'ONU appelle à mettre fin aux "horribles souffrances"

Donald Trump pousse le Kremlin et Kiev à accepter un cessez-le-feu après plus de trois ans de combats meurtriers. Mais la Russie et l'Ukraine se sont de nouveau accusées d'avoir frappé des sites énergétiques du camp adverse, en violation d'un fragile accord annoncé cette semaine par Washington et censé interdire les frappes sur ces infrastructures.

Le président russe a évoqué par ailleurs vendredi l'idée d'une "administration transitoire" pour l'Ukraine, sous l'égide de l'ONU, une option qui implique le départ de Volodymyr Zelensky, avant toute négociation sur un accord de paix. Son homologue ukrainien a accusé son homologue russe de retarder "toute possibilité (...) de négociation" pour une fin des combats.

Le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, Volker Türk, a appelé vendredi à mettre fin aux "horribles souffrances" causées par les attaques contre les civils en Ukraine. Le nombre de victimes au cours des trois premiers mois de cette année "a augmenté de 30% par rapport à la même période de l'année dernière", a-t-il déploré.

V.G. avec AFP