Italie: la collision frontale entre deux trains aurait fait plusieurs morts et des dizaines de blessés

Deux trains sont entrés en collision ce mardi en fin de matinée, dans le sud de l’Italie. L’accident a fait au moins 27 morts et 43 blessés.

Deux trains régionaux sont entrés en collision ce mardi, dans la région des Pouilles, dans le sud de l’Italie. D’après les premières informations rapportées par les médias italiens, l’accident, intervenu vers 11h30. Le bilan s'alourdit d'heures en heures: alors que dans un premier temps, les pompiers parlaient d'au moins dix morts et plusieurs dizaines de blessés, le président de la province d'Andria fait état de vingt victimes. Puis un nouveau bilan donné mercredi fait état du décès de 27 personnes et de 43 blessés.

Arrivé sur les lieux de cette catastrophe, le ministre italien des Transports Graziano Delrio s'est refusé à donner un bilan de l'accident intervenu en fin de matinée. "Le bilan est en évolution", s'est-il borné à déclarer soulignant toutefois que le choc entre les deux trains circulant sur la même voie avait été "très violent". 

Un hôpital de campagne installé

La collision, frontale, a eu lieu près de la ville de Bari, dans le sud de l'Italie, et concerne deux trains, composés chacun de quatre wagons, d’ordinaire très empruntés, reliant les localités d'Andria et Corato, précise La Repubblica. Au moins quatre wagons ont été détruits. La circulation de cette ligne a été interrompue, a précisé la compagnie ferroviaire concernée, sur son compte Twitter.

D'importants moyens de secours ont été déployés sur place pour tenter d'extraire des rescapés. Le travail des secouristes est ralenti. L'accident s'est produit dans un endroit reculé dans les Pouilles, dans le sud de l'Italie. Un hôpital de campagne a été installé à proximité, selon le correspondant de BFMTV. Des hélicoptères procèdent également à l'évacuation des blessés vers les hôpitaux les plus proches.

Matteo Renzi, le président du Conseil italien veut "savoir qui sont les responsables de cet accident". "Nous ne nous arrêterons pas tant que la vérité ne sera pas dévoilée", a-t-il martelé, dans une déclaration officielle.

Charlie Vandekerkhove