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Italie: des randonneurs découvrent par hasard des traces préhistoriques

Des randonneurs marchent sur le sentier de randonnée GR 20 près de Ghisoni, sur l'île méditerranéenne française de Corse, le 26 mai 2022. (Photo d'illustration)

Des randonneurs marchent sur le sentier de randonnée GR 20 près de Ghisoni, sur l'île méditerranéenne française de Corse, le 26 mai 2022. (Photo d'illustration) - PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP

Dans le nord de l'Italie, un randonneur a découvert l'été dernier la première trace d'un écosystème préhistorique. Il s'agit d'empreintes d'un reptile repérées sur un rocher à 1.700 mètres d'altitude.

C'est une découverte insolite faite l'été dernier par un randonneur au nord de l'Italie, dans les Alpes. Claudia Steffensen et son mari se trouvaient sur un sentier rocailleux dans la vallée d'Ambria lorsqu'ils ont aperçu des traces d'empreintes sur un rocher.

Ces fossiles, mis à jour à 1.700 mètres d'altitude, ont été analysés et appartiennent à un reptile préhistorique. Cette découverte a été permise grâce à un couple de locaux qui se promenaient.

"J’ai réalisé qu’il s’agissait d’empreintes de pas"

"C’était une journée très chaude l’été dernier et nous voulions échapper à la chaleur, alors nous sommes allés dans les montagnes. Sur le chemin du retour, nous avons dû marcher très prudemment le long du sentier. Mon mari était devant moi, regardant droit devant, tandis que je regardais vers mes pieds", a raconté Claudia Steffensen au Guardian.

"J’ai posé mon pied sur un rocher, ce qui m’a semblé étrange car cela ressemblait plus à une dalle de ciment. J’ai alors remarqué ces étranges dessins circulaires avec des lignes ondulées. J’ai regardé de plus près et j’ai réalisé qu’il s’agissait d’empreintes de pas", a partagé la randonneuse.

Cette dernière a alors partagé une photo à un de ses amis qui l'a ensuite transféré à Cristiano Dal Sasso, paléontologue au musée d'histoire naturelle de Milan. Après l'analyse de la part de différents experts, ces empreintes ont été identifiées comme appartenant à un reptile préhistorique.

"Je suis très fier, surtout d'avoir apporté une petite contribution à la science", s'est félicitée Claudia Steffensen, à l'origine de la révélation.

Depuis cette découverte, de centaines d'autres empreintes qui proviendraient d'au moins cinq espèces animales différentes ont été révélées dans le parc naturel. Ces fossiles, datant d'il y a 280 millions d'années, ont été découverts grâce à "la réduction de la couverture neige-glaciaire due au changement climatique", explique le musée d'histoire naturelle milanais. Certaines de ces reliques y sont désormais exposées. Les experts qui ont analysé les empreintes ont indiqué que des recherches se poursuivront dans le parc.

Matthieu Heyman