Trump promet de mettre Kim Jong-un à l'épreuve "comme jamais"

L'escalade verbale entre Kim Jong-un et Donald Trump n'en finit plus. - Saul Lpeb , Ed Jones - AFP
Entre Donald Trump et Kim Jong-un, la joute verbale n'en finit plus. Le président américain Donald Trump a lancé ce vendredi une nouvelle attaque contre le leader nord-coréen Kim Jong-un, qu'il a qualifié de "fou", affirmant qu'il allait être mis à l'épreuve "comme jamais".
"Kim Jong-un de Corée du Nord, qui est clairement un fou qui ne craint pas d'affamer ni de tuer son peuple, va être mis à l'épreuve comme jamais!" a lancé Donald Trump dans un tweet matinal.
A chaque jour ses menaces
Cette nouvelle escalade intervient quelques jours après son discours à l'ONU dans lequel le président américain avait qualifié le leader nord-coréen d'"homme-fusée" et avait menacé son pays de "destruction totale".
Quelques heures après l'annonce jeudi par Washington d'un renforcement des sanctions contre Pyongyang, Kim Jong-un a de son côté qualifié Donald Trump d'homme "mentalement dérangé" qui paiera "cher" pour ses menaces contre la Corée du Nord.
Trump "m'a insulté, moi et mon pays, sous les yeux du monde entier, et a livré la plus féroce déclaration de guerre de l'histoire", a déclaré le leader nord-coréen, selon une dépêche de l'agence officielle nord-coréenne KCNA. "Je disciplinerai par le feu le gâteux américain mentalement dérangé", a-t-il ajouté, deux jours après les propos belliqueux du président américain à la tribune de l'ONU.
Une bombe H bientôt testée?
En marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, le chef de la diplomatie nord-coréenne Ri Yong-ho a déclaré aux journalistes que Pyongyang pourrait désormais envisager de faire exploser une bombe à hydrogène en dehors de son territoire. Après avoir lancé deux missiles intercontinentaux en juillet, la Corée du Nord a réalisé le 3 septembre un sixième essai nucléaire, affirmant avoir testé une bombe H susceptible d'être montée sur un missile.
Le Kremlin s'est dit vendredi "profondément préoccupé" par l'escalade des tensions sur le dossier nord-coréen après ces échanges de "menaces" entre les dirigeants des deux pays.