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Amérique du Nord

Donald Trump au bord de la folie, selon le Quotidien du Médecin

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Dans un dossier entièrement consacré à Donald Trump, le Quotidien du Médecin dissèque (et embaume) la personnalité fantasque du candidat des Républicains à la Maison Blanche. Diagnostic: "trouble de la personnalité narcissique", au bord du passage à l'acte, selon d'éminents spécialistes.

C'est un portrait un peu glaçant du candidat à la présidence de la première puissance économique mondiale que nous livre Le Quotidien du Médecin, dans un dossier intitulé: "Faut-il ligaturer Trump?". Le journal, réservé au corps médical, a soumis le cas Donald Trump à plusieurs éminents psychiatres et psychanalystes.

"Ils ne l'ont pas examiné en direct", écrit le quotidien, mais les spécialistes "ont décrypté le tableau clinique offert par le 'festival Trump', depuis que le milliardaire à l’improbable système capillaire jaunâtre arpente la campagne américaine, à coup de déclarations fracassantes: complotisme délirant, racisme invétéré, égotisme exacerbé, machisme débridé, mépris compulsif des données scientifiques…"

En se basant sur les critères du DSM 5, la cinquième version du "Diagnostic and statistical of mental disorders" (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, en français), les spécialistes estiment que le candidat des Républicains à la Maison Blanche est au bord de la folie, et n'excluent pas, s'il était élu, un passage à l'acte.

"Trouble de la personnalité narcissique"?

"Nous avons là assurément plus de trois des quatorze symptômes requis pour poser un diagnostic de trouble de la personnalité narcissique", détaille le Pr Sebastian Dieguez, chercheur en neurosciences cognitives à l'Université de Fribourg, qui note un trait saisissant chez Donald Trump: une désinhibition totale, presque anormale.

Pour le Dr Serge Hefez, psychiatre et psychanalyste à La Pitié-Salpêtrière, à Paris, Donald Trump n'a qu'un centre d'intérêt: sa propre personne. Il explique:

"Ce narcissisme atteint un degré histrionique paroxystique: son goût de lui-même s'exprime dans son dégoût des femmes, qu'il juge inférieures, des pauvres, qu'il méprise, des émigrés auxquels il voue sa haine et même des handicapés, dont il n'hésite pas à se moquer, avec une effrayante absence d'empathie".

Enfin, cette dernière question, soulevée par Ali Magoudi, qui a publié plusieurs "psychanalyses" d'anciens chefs d'Etat français (François Mitterrand, Jacques Chirac): et si, plutôt que Donald Trump lui-même, les vrais fous n'étaient pas plutôt ses propres partisans?

C. P.