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Pollution: seuil maximum dans plusieurs départements et en Ile-de-France

Lors des épisodes de pollution les plus graves, la vitesse de circulation est ralentie.

Lors des épisodes de pollution les plus graves, la vitesse de circulation est ralentie. - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

Le seuil d'alerte maximum a été atteint dans les villes de Saint-Lô, Caen, Cherbourg. La Manche, le Calvados et l'Ile-de-France sont également touchés par la pollution aux particules fines.

Le seuil d'alerte maximum à la pollution a été atteint mercredi en Ile-de-France, pour la deuxième journée consécutive, a annoncé l'agence régionale de surveillance de la qualité de l'air, Airparif.

Les départements de la Manche et du Calvados viennent eux aussi de passer au niveau rouge, le niveau dalerte maximum. L'indice atmosphérique des villes de Cherbourg, Saint-Lô et Caen est par ailleurs classé à 10 sur une échelle de 10.

Reporter les activités physiques

L'épisode actuel de pollution aux PM 10 (particules dont le diamètre est inférieur à 10 microns) qui affecte grand nombres de régions en France, surtout une grande partie nord et l'Est, est favorisé par des conditions anticycloniques, et des nuits froides suivies de journées bien plus chaudes. Le niveau d'alerte est déclenché à partir d'une concentration de PM10 de 80 microgrammes de particules par mètre cube d'air.

Cette pollution entraîne généralement une réduction de la vitesse des véhicules et l'interdiction des feux de cheminée. Il est par ailleurs recommandé à la population de "reporter les activités physiques et sportives intenses, en plein air ou en intérieur", et d'éviter les promenades pour les enfants de moins de six ans.

Les particules peuvent provoquer de l'asthme, des allergies, des maladies respiratoires ou cardiovasculaires, et les plus fines d'entre elles (moins de 2,5 microns), qui pénètrent dans les ramifications les plus profondes des voies respiratoires et le sang, ont été classées "cancérogènes certains" par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

M. K. avec AFP