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Thomas Portes exclu 15 jours de l'Assemblée: Mathilde Panot dénonce une "sanction disproportionnée"

Mathilde Panot le 10 février 2023

Mathilde Panot le 10 février 2023 - BFMTV

Les organisations syndicales appellent les Français à se mobiliser massivement ce samedi dans les rues du pays pour protester contre le projet de réforme des retraites du gouvernement. Il s'agit de la 4e journée de manifestations depuis le début du mouvement.

L'ESSENTIEL

  • A la veille d'une nouvelle journée de mobilisation ce samedi contre le projet de réforme des retraites du gouvernement, les syndicats envisagent un durcissement du mouvement à partir du 7 mars. Lire notre article
  • Les débats autour du texte ont repris à l'Assemblée nationale où Thomas Portes, qui a posté une photo de lui le pied posé sur un ballon à l'effigie d'Olivier Dussopt, a été chahuté. Voir la vidéo
  • L'article premier de la réforme des retraites mettant fin à certains régimes spéciaux a été voté ce vendredi midi. Lire notre article

Ce direct est terminé

La journée a été marquée par l'exclusion de l'Assemblée pour 15 jours de Thomas Portes, pour son tweet où il pose le pied sur un ballon à l'effigie d'Olivier Dussopt.

Cette polémique a laissé peu de places aux débats sur les retraites, qui ont tout de même repris ce soir.

Merci de nous avoir suivis et rendez-vous dès demain matin pour une journée spéciale à l'occasion de la journée de mobilisation intersyndicale partout en France.

Sandrine Rousseau accuse Olivier Dussopt de "sexisme" après un vif échange à l'Assemblée

Nouvelles tensions dans l'hémicycle. Cette fois-ci entre Sandrine Rousseau et Olivier Dussopt. Après une intervention de la députée EELV, le ministre du Travail a répondu, en s'adressant à la présidente de séance: "Si elle me parle calmement, je comprends mieux que si elle me harangue."

Une réponse qualifiée de sexiste par la députée.

Le ministre du Travail a alors ajouté: "Je considère que c’est une insulte. Madame la présidente, vous comprendrez qu’après avoir été représenté comme je l’ai été (en référence au tweet de Thomas Portes, NDLR), cela fait beaucoup en matière d’attaques personnelles."

Exclusion de Thomas Portes: Mathilde Panot accuse la majorité d'essayer "d'intimider" LFI

"Ce qui s'est passé aujourd'hui est gravissime pour notre démocratie parlementaire", a déploré Mathilde Panot lors de la reprise de la séance après l'exclusion pendant 15 jours de Thomas Portes pour un tweet où il pose le pied sur un ballon à l'effigie d'Olivier Dussopt.

Selon la présidente du groupe LFI à l'Assemblée, la majorité essaye "d'intimider" les députés insoumis.

Pour le groupe LFI-Nupes, la sanction infligée à Thomas Portes est "inacceptable"

Dans un communiqué, le groupe LFI-Nupes dénonce une "sanction inacceptable infligée au député Thomas Portes".

Les insoumis taclent la "minorité présidentielle", qui "se livre à des diversions honteuses et à des polémiques grotesques pour masquer sa faiblesse".

"La liberté d’expression et le droit à la caricature et à la satire sont des droits garantis constitutionnellement tant qu’ils s’exercent dans le respect de la loi. À aucun moment Thomas Portes n’a voulu faire de son geste un appel à la violence", affirme LFI-Nupes.

Le groupe de députés estime que pénaliser Thomas Portes "à la hauteur des paroles racistes (..) du député RN Grégoire de Fournas à l'encontre de Carlos Martens Bilongo" est "une lourde responsabilité".

Ils interprètent cette exclusion comme un "coup monté mis en scène avec la complicité du RN", permettant de "retirer une voix à l'opposition à cette honteuse réforme des retraites".

Ballon à l'effigie d'Olivier Dussopt: Thomas Portes assure que "ce tweet n'était pas un appel à la violence"

Avant que la décision de son exclusion temporaire ne soit prononcée, Thomas Portes a réfuté au micro de BFMTV toute volonté de malveillance à l'égard d'Olivier Dussopt.

"Ce tweet a été instrumentalisé par certains (...) Ce n’était pas un appel à la violence", a expliqué le député LFI, à l'origine d'une image où il se met en scène avec le pied sur un ballon représentant le ministre du Travail.

"S’il y’a eu des gens qui l’ont mal interprété je le regrette évidemment", a assuré Thomas Portes.

Il a également affirmé être "prêt à le dire à Olivier Dussopt et au président de la République".

Exclusion de Portes: la députée LFI Clémence Guetté s'étonne d'une sanction similaire à celle de Grégoire de Fournas

Dans un tweet, Clémence Guetté, vice-présidente du groupe LFI-Nupes à l'Assemblée nationale, compare avec cynisme l'exclusion de Thomas Portes à celle du député RN Grégoire de Fournas quelques semaines plus tôt.

"En macronie, participer à un chamboule-tout avec l'intersyndicale du Ministère du Travail, vaut la même sanction que des propos racistes proférés à l’Assemblée nationale", a-t-elle écrit.

Le 4 novembre, Grégoire de Fournas avait en effet été exclu du Palais-Bourbon pour avoir lancé "Qu'il retourne en Afrique !" dans l'hémicycle, pendant que le député Carlos Martens Bilongo posait une question au gouvernement sur l'Ocean Viking.

Portes exclu 15 jours de l'Assemblée: Panot dénonce une "sanction disproportionnée"

Mathilde Panot a réagi à la "sanction disproportionnée" du député LFI Thomas Portes, exclu 15 jours de l'hémicycle pour un tweet litigieux.

Pour la présidente du groupe LFI à l'Assemblée, la majorité présidentielle fait "de la provocation pour empêcher le débat [sur les retraites] de se faire".

"Nous ne sommes pas dupes de la manœuvre qu'ils sont en train de faire", a-t-elle lancé.

Jean-Luc Mélenchon qualifie de "pilori" la décision d'exclure Thomas Portes de l'Assemblée

Jean-Luc Mélenchon n'a pas tardé à réagir à l'exclusion temporaire, de 15 jours, du député LFI Thomas Portes. Et à exprimer son mécontentement.

"Après le pilori pour Thomas Portes, cheminot député, Macron va interdire tous les chamboule-tout dans les fêtes du pays", a dénoncé l'ancien candidat à la présidentielle dans un tweet.

"Aurore Bergé prévoit aussi l'interdiction des caricatures. Enfin l'ordre et le bon goût vont régner dans la chienlit de la société macronisée", a-t-il ajouté.

L'Assemblée vote pour 15 jours l'exclusion du député Thomas Portes

Le couperet est tombé. Les députés de l'Assemblée nationale ont voté l'exclusion pour 15 jours du député LFI Thomas Portes, soit la sanction maximale, suite à son tweet jugé inoportun à l'encontre du ministre Olivier Dussopt.

Le bureau de l'Assemblée demande une exclusion de 15 jours de Thomas Portes

Suite à l'image de Thomas Portes posant le pied sur un ballon à l'effigie du ministre du Travail Olivier Dussopt, publiée sur Twitter, le bureau de l'Assemblée nationale demande une exclusion de 15 jours du député LFI, rapportent nos confrères de l'AFP de sources parlementaires.

L'Assemblée nationale doit valider la proposition par un vote assis-debout. La "censure avec exclusion temporaire" proposée, peine disciplinaire la plus sévère pour les députés, emporte l'interdiction de paraître au Palais Bourbon pendant quinze jours de séance, et la privation de la moitié de l'indemnité parlementaire pendant deux mois.

Renaissance compare Sandrine Rousseau à "une mandragore", une plante présente dans Harry Potter

Un tweet de Renaissance - depuis retiré - qualifie Sandrine Rousseau de "mandragore", une plante qui, dans la saga d'Harry Potter, effraie les élèves de Poudlard.

"Elle sort régulièrement de sa serre pour déstructurer les hommes. Elle casse les oreilles de son propre camps (surtout celle de Yannick Jadot)", peut-on lire dans un tweet du parti depuis effacé.

"Une mandragore est une plante vivace, associée à des pouvoirs magiques. Ça me va. Par contre, votre tweet est misogyne", a fait savoir la députée écologiste.

"Cela n'avait pas sa place sur le compte officiel du parti. Cela n'avait pas été validé. Ça a été retiré", avance Renaissance auprès de BFMTV.

"Voldemort: Marine Le Pen": Renaissance supprime un tweet qui qualifie la députée RN de "cheffe des mangemorts"

En pleine polémique, le compte Twitter de Renaissance a qualifié Marine Le Pen de "cheffe des mangemorts", une expression qui désigne les partisans de Voldemort, "le seigneur des ténèbres" dans la célèbre saga.

"Elle (Marine Le Pen) fait tout pour vous faire oublier son nom et son terrible passé. Mais comptez sur nous pour toujours, toujours, toujours les rappeler", peut-on lire dans ce tweet désormais effacé.
Capture d'écran du tweet du compte Renaissance depuis effacé
Capture d'écran du tweet du compte Renaissance depuis effacé © BFMTV

"Cela n'avait pas sa place sur le compte officiel du parti. Cela n'avait pas été validé. Ça a été retiré", avance Renaissance auprès de BFMTV.

"Retirez-le": le macroniste qui a effacé un tweet polémique à l'encontre de Louis Boyard donne un conseil à Thomas Portes

Le député Stéphane Vojetta (Renaissance), critiqué pour un tweet à l'encontre de Louis Boyard ce jeudi soir, donne un conseil à Thomas Portes.

"J’ai retiré dans un souci d’apaisement, un tweet contenant des paroles qui avaient dépassé ma pensée, et je l’ai assumé publiquement dans l’hémicycle", a écrit sur son compte Twitter l'élu des Français de l'étranger.

"Reconnaissez que votre tweet est inacceptable, retirez-le vous aussi, et permettez-nous d’avancer", ajoute encore l'élu.

Après le rejet des menus à 1 euro pour tous les étudiants, l'ex-syndicaliste lycéen Louis Boyard a communiqué sur son compte Twitter la liste de tous les députés de la majorité qui ont voté contre.

Bien que celle-ci soit accessible sur le site de l'Assemblée nationale, le député Renaissance avait jugé le jeune homme "tellement doué pour la délation qu'on ne peut imaginer que ce genre de talent se transmet de père en fils dans sa famille", avant de supprimer son tweet.

Polémique autour du tweet de Thomas Portes: "la Nupes va de plus en plus loin", avance Marine Le Pen

"La Nupes va de plus en plus loin", juge Marine Le Pen au micro de BFMTV après la polémique autour du tweet de Thomas Portes qui a fortement pertubé l'hémicycle cette après-midi.

Les syndicats cheminots appellent à la grève jeudi 16 février

Après que l'intersyndicale ait annoncé que la prochaine journée de mobilisation contre la réforme des retraites se tiendrait le 16 février, les organisations de cheminots viennent de donner leurs instructions pour la journée de jeudi prochain.

"Nos fédérations syndicales appellent les cheminots de la SNCF et des entreprises de la branche ferroviaire à participer massivement aux manifestations et à agir par la grève le 16 février 2023 pour élargir, amplifier la mobilisation et préparer les suites nécessaires pour faire tomber cette réforme", indique un communiqué commun.

"Il doit présenter ses excuses": un député socialiste juge le comportement de Thomas Portes "inqualifiable"

Thomas Portes '"doit retirer son tweet, il doit présenter ses excuses", a avancé le député socialist Philippe Brun sur BFMTV, après de multiples incidents de séance lié au tweet de Thomas Portes.

"Le Parlement c’est aussi le respect des uns et des autres", a encore avancé l'élu de l'Eure ce vendredi après-midi, jugeant son "comportement inqualifiable".

À la demande de Mathilde Panot, le bureau de l'Assemblée nationale se réunit immédiatement

Pour tenter de clôre les protestations de Renaissance, Mathilde Panot, la présidente du groupe LFI, a demandé la réunion immédiate d'un bureau de l'Assemblée nationale.

La demande a été acceptée par la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet. Le bureau est la plus haute instance collégiale de l'hémicycle et réunit les membres de tous les groupes du Palais-Bourbon. Il est chargé de faire respecter le règlement de l'Assemblée nationale.

Ballon à l'effigie d'Olivier Dussopt: Eric Woerth dénonce "un appel au meurtre"

Le député Renaissance (ex LR) Éric Woerth a dénonce dans l'hémicycle "un appel au meurtre" après un tweet de Thomas Portes se mettant en scène avec le pied sur un ballon représentant Olivier Dussopt.

Thomas Portes "retirera son tweet" le jour où la "réforme sera retirée"

"Je retirerai mon tweet le jour où vous retirerez cette réforme", a lancé Thomas Portes dans une ambiance électrique alors que plusieurs députés de la majorité présidentielle lui aient demandé des excuses.

Le député insoumis s'est pris en photo avec son pied sur un ballon à l'effigie d'Olivier Dussopt, le ministre du Travail.

Demande d'excuses à Thomas Portes: Raquel Garrido accuse la macronie de "violer la Constitution"

Après plusieurs rappels au règlement de la part d'élus de la majorité présidentielle demandant des excuses à Thomas Portes, Raquel Garrido, sa collègue de LFI a pris sa défense.

"Vous avez le droit d’être en désaccord, vous avez le droit d’avoir une opinion politique sur l’expression de vos collègues mais vous n’avez pas le droit d’entraver le droit d’amendement", a jugé la députée insoumise.

"Vous êtes en train de violer la Constitution", a encore accusé Raquel Garrido, jugeant ainsi que les multiples rappels au règlement entravaient la capacité de Thomas Portes à modifier le projet de loi.

Ballon de foot à l'effigie d'Olivier Dussopt: Aurore Bergé demande "des excuses" après "l’attitude provocatrice" de Thomas Portes

La présidente de Renaissance a demandé à Thomas Portes qui a posé son pied sur un ballon de football à l'effigie d'Olivier Dussopt "des excuses" pour cette "attitude provocatrice".

"Nous ne laisserons jamais rien passer", a encore lancé Aurore Bergé.

Thomas Portes chahuté à l'Assemblée après avoir posé le pied sur un ballon à l'effigie d'Olivier Dussopt

Thomas Portes, député LFI de Seine-Saint-Denis, a posé avec un ballon à l’effigie d'Olivier Dussopt, le ministre du Travail, sous le pied et a partagé le cliché sur son compte Twitter, s'attirant les foudres de la majorité.

Souhaitant prendre la parole cette après-midi dans l'hémicycle, il a été hué par les députés Renaissance.

"Ne soyez pas étonné mon cher collègue", lui a alors lancé Yaël Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale.

Avant d'ajouter : "je crois que l’hémicycle vous demande des excuses", sous les applaudissements de son camp.

Mathilde Panot, la présidente du groupe LFI a ensuite demandé une interruption de séance de 10 minutes.

"J'espère qu'on ira plus vite": après 3,5 jours de débats et un seul article adopté, le député RN Tanguy veut "avancer"

Après l'adoption de l'article 1 du projet de loi sur la réforme des retraites ce midi, il reste encore 19 articles à examiner d'ici le 17 février.

"J’espère qu’on ira plus vite", avance le député RN Jean-Philippe Tanguy au micro de BFMTV.

"Ça fait 5 jours (en réalité 3,5 NDLR) qu’on travaille sur le texte et à cause de la Nupes et aussi de l’obstruction inversée de la majorité (...), on n’avance pas", a encore regretté ce spécialiste des finances publiques.

Retraites: un député insoumis se demande si les macronistes "sont méchants", "ignorants" ou ont "peur de Macron"

Alors que les débats sur l'article 2 viennent de commencer dans l'hémcycle, La France insoumise continue d'attaquer le gouvernement.

"Soit vous êtes méchant, soit ignorant ou bien vous avez peur de Macron" pour ne pas souhaiter organiser un référendum sur le recul de l'âge de départ à la retraite, a ainsi jugé Jean-Hugues Ratenon, député insoumis de La Réunion ce vendredi après-midi.

La CGT-Cheminots envisage une grève reconductible après les vacances

La CGT-Cheminots a appelé vendredi à "amplifier les manifestations" contre la réforme des retraites mais aussi à "activer d'autres leviers dont disposent les salariés", évoquant une grève reconductible à partir du 7 mars.

"Les manifestations sont massives, l'unité syndicale est très large. Les ingrédients d'une victoire sont donc réunis", s'est réjoui le syndicat dans un communiqué, à la veille d'une nouvelle journée de manifestation interprofessionnelle samedi.

Mais le syndicat numéro un chez les cheminots craint malgré tout un passage en force du gouvernement et appelle à durcir le mouvement pour l'obliger à retirer son projet.

"En faisant grève, nous avons un vrai pouvoir sur l'économie. En reconduisant la grève, nous élevons au maximum la pression", assure la CGT-Cheminots qui salue les actions communes déjà menées "avec l'énergie, les ports, la pétrochimie".

Après l'adoption de l'article premier, les députés reprennent les débats sur la réforme des retraites

Après une pause-déjeuner, les députés sont à nouveau dans l'hémicycle ce vendredi après-midi pour étudier la suite du projet de loi sur la réforme des retraites.

L'Assemblée nationale a adopté ce matin le premier article du texte qui met fin à la disparition de certains régimes spéciaux.

Elle se penche désormais sur l'article 2 qui évoque la création d'un index senior pour faciliter l'emploi des plus de 50 ans en entreprise.

Retraites: "l'exécutif ne pourra pas ne pas répondre à une mobilisation de masse" samedi pour Sandrine Rousseau

Sandrine Rousseau mise beaucoup sur la mobilisation de demain contre la réforme des retraites, tout comme l'ensemble de la gauche et des syndicats.

"L'exécutif ne pourra pas ne pas répondre à une mobilisation de masse demain", a jugé la députée écologiste sur BFMTV ce vendredi après-midi.

"Vraiment, si vous ne voulez pas travailler jusqu'à 64 ans, c’est demain que ça se joue", a encore ajouté l'écoféministe.

Le renseignement territorial attend jusqu'à 800.000 manifestants ce samedi

Dans une note du 9 février, que BFMTV a pu consulter, les policiers du renseignement territorial prévoient que 600.000 à 800.000 personnes participeront samedi à la mobilisation contre la réforme des retraites au niveau national, pour 240 actions annoncées.

Ils attendent 90.000 à 120.000 manifestants à Paris, 22.500 à Bordeaux et Nantes, 19.500 à Caen et 17.500 à Montpellier.

Les renseignements territoriaux anticipent aussi une diversification des profils des personnes mobilisées, avec notamment une hausse de la participation des professions ne disposant pas du droit de grève, comme les policiers ou les magistrats.

On vous résume le contenu de la note ici.

"Nous avançons": après l'adoption de l'article 1 sur la fin de certains régimes spéciaux, Olivier Dussopt affiche sa détermination

"Malgré les outrances et l’obstruction, nous avançons", a écrit le ministre du Travail sur son compte Twitter, quelques minutes après l'adoption de l'article 1 sur la fin de certains régimes spéciaux.

Les députés adoptent l'article 1 de la réforme des retraites sur la fin d'une partie des régimes spéciaux

Les députés viennent d'adopter l'article premier de la réforme des retraites avec 181 voix pour et 163 contre.

Cet article met fin aux régimes spéciaux d'EDF, de la RATP de la Banque du France, du Conseil économique, social et environnemental ou encore des clercs de notaire.

On vous résume tout ici.

"Vous n'avez aucun respect pour notre parcours": tancée par Rachel Kéké, une députée macroniste lui répond

Rachel Kéké a accusé les députés de la majorité présidentielle de ne "pas savoir ce qu'était un métier pénible".

"Nous avons énormément de respect pour votre parcours", lui a répondu la député Renaissance Nadia Hai.

"Par contre, vous, vous n'avez aucun respect pour nos parcours", a encore ajouté cet ex-ministre sous les applaudissements de ses collègues.

"Vous ne savez pas ce qu'est un métier pénible": Rachel Kéké accuse la majorité de "mentir à la France"

"Vous mentez à la France, parce que vous ne savez pas ce que c'est un métier pénible", a lancé la députée insoumise Rachel Kéké à la majorité présidentielle ce vendredi matin.

"Demain, j'appelle les femmes à être massivement dans la rue", a encore lancé cette ancienne femme de chambre.

Cette élue du Val-de-Marne a fait plier le groupe hôtelier Accor après des mois de manifestation avec ses collègues à l'hôtel Ibis-Batignolles de Paris entre 2019 et 2021.

On vous résume son parcours ici.

"Pas des couleuvres" à avaler" mais "des anacondas": accusée "d'obstruction parlementaire", la colère de la présidente de la commission des affaires sociales

Après les accusations de Sébastien Jumel "d'obstruction" de la part de la majorité présidentielle, Fadila Khattabi lui a vivement répondu.

"Franchement dire que c'est la majorité qui fait de l'obstruction... Ce n'est pas des couleuvres que vous voulez faire avaler aux Français mais des anacondas", a jugé la présidente de la commission des affaires sociales ce matin.

"Franchement, voilà 4 jours que nous sommes là. On en est à l'article 1 et on avance pas. Même en commission, (on s'est arrêté) à l'article 2 en 3 jours", encore ajouté cette élue de la Côte-d'Or, jugeant que "les Français pas dupes" de "la perfidie" de Sébastien Jumel.

"De gros hypocrites": pour le député insoumis Antoine Léaument, la macronie refuse de toucher au régime de retraite des sénateurs parce qu'elle a "besoin" de la droite sénatoriale

"Pourquoi ne touchez-vous pas au régime spécial des sénateurs ? Parce que vous avez besoin de la droite du Sénat pour faire passer cette réforme", a lancé le député LFI Antoine Léaument dans un hémicycle très tendu ce matin.

"Vous êtes de gros hypocrites", a encore lancé ce proche de Jean-Luc Mélenchon.

Les amendements déposés par LFI pour modifier le régime de retraites des sénateurs ont été jugées irrecevables. Seul le bureau du Sénat peut modifier lui-même le régime de retraite des sénateurs.

Ballon à l'effigie d'Olivier Dussopt: le député socialiste Inaki Echaniz estime que "ce n'est pas correct"

Sur notre plateau, le député Nupes - Parti socialiste, Inaki Echaniz, élu dans les Pyrénées-Atlantiques, a commenté la photo de Thomas Portes avec un ballon représentant Olivier Dussopt: "Cette photo n'est en effet pas correcte".

Il a toutefois estimé que la majorité elle-même n'était pas exempte d'outrances. "Il y a des règles à avoir, à se fixer entre nous", a-t-il lancé.

Inaki Echaniz s'est fait connaître en interrogeant Olivier Dussopt sur la réforme des retraites qu'il porte, en reprenant mot pour mot une question que ce dernier avait alors adressé au gouvernement en 2010, alors, qu'il s'opposait au report de l'âge de la retraite à 62 ans.

La députée de la Nupes Sophia Chikirou qualifie Élisabeth Borne de "bourreau"

Des débats tendus en ce vendredi matin à l'Assemblée nationale. Sophia Chikirou, députée de la Nupes, a qualifié Élisabeth Borne de "bourreau". "Elle considère qu'elle n'a aucun état d'âme à infliger deux ans de galère de plus aux travailleurs", a-t-elle affirmé.

"Ce sont les mots d'un bourreau, ce ne sont pas les mots d'une Première ministre", a-t-elle répété lors de son intervention.

"Mal nommer les choses c'est ajouter du malheur au monde", a dénoncé ensuite la député Renaissance Astrid Panosyan-Bouvet dans un rappel au règlement.

"C'est inacceptable. Cela embarrasse même des gens qui sont dans votre groupe", a-t-elle ajouté.

"Vous aussi vous voulez ma tête?": la colère d'Olivier Dussopt face à un député de LFI après l'image d'un ballon à son effigie

L'image du député insoumis Thomas Portes posant le pied sur un ballon à l'effigie d'Olivier Dussopt a fait le tour des réseaux sociaux et des télévisions depuis jeudi. Et visiblement le ministre du Travail n'entend pas en rester là.

Intervenant ce matin au micro de l'Assemblée nationale, il a fait référence à cette image, demandant à un député insoumis: "Vous voulez ma tête, comme votre collègue?"

L'altercation s'est produit après que le ministre a protesté contre les amendements déposés par la France insoumise. "Mesdames et messieurs les députés de la France insoumise, je vous dis que vos amendements ne servent à rien", a lancé Olivier Dussopt. Il s'est attiré cette réponse depuis les bancs de la France insoumise: "C'est vous qui servez à rien!"

Cette repartie a irrité Olivier Dussopt au plus haut point: "Monsieur Tavel, qu'est-ce que vous voulez? Vous voulez quoi? Vous voulez recommencer? Vous voulez ma tête, comme votre collègue? C'est ça que je vous voulez? Vous voulez continuer dans la violence? Dans la stigmatisation?"

"Vous aussi vous voulez poser avec ma tête coupée?", a-t-il encore ajouté, semblant toujours faire référence à la photo du ballon à son image. "Vos amendements sont inutiles, c'est de l'obstruction et votre comportement ne sert à rien", a-t-il conclu, avant de s'éloigner du micro.

La Nupes accusée "d'obstruction" à l'Assemblée nationale

Il ne reste plus que six jours réglementaires pour arriver au bout du texte de la réforme des retraites, alors que les députés n'en sont qu'à l'examen de l'article 1.

Alors que plus de 20.000 amendements ont été déposés, plusieurs députés ont fustigé ce vendredi les élus de la Nupes.

"Vous faites diversion avec des dizaines, des centaines d'amendements identiques depuis des heures", a lancé par exemple Violette Spillebout, députée Renaissance.

"On vient de perdre une heure de débats, par la responsabilité de l'obstruction de la Nupes", a déploré de son côté Thomas Ménagé, du groupe RN, ajoutant: "Est-ce que vous avez le sentiment d'être utiles aux Français? Vous êtes totalement à côté de la plaque."

"Un homme de 71 ans qui fait partie des riches": Olivier Véran attaque Jean-Luc Mélenchon

Olivier Véran a aussi commenté le passage de Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV jeudi soir. Et il a choisi d'adopter un ton particulmièrement offensif, s'en prenant à "un homme de 71 ans qui fait partie des riches" et "qui dit que les Français doivent rester pauvres et s'arrêter de travailler à 60 ans". 

Dressant un parallèle entre les insultes proférées il y a quelques semaines sur le plateau de Cyril Hanouna à l'encontre du député insoumis Louis Boyard, pour laquelle la chaîne CNews vient d'être lourdement sanctionnée financièrement, Olivier Véran a encore affirmé: "Il y a trop de violence en politique, trop de violence s'exprime sur les plateaux. On va de plus en plus vers les invectives".

Laurent Berger (CFDT) craint une forme de "désespérance sociale"

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, craint une forme de "désespérance sociale," un "profond ressentiment" avec des gens qui pourraient se replier sur eux-mêmes ou penser que seule la violence marche.

Il a rajouté que le monde du travail n’a pas donné un chèque en blanc au gouvernement pour qu'il change le système des retraites.

"Nos institutions ne sont pas une téléréalité": Olivier Véran commente les images d'un ballon à l'effigie d'Olivier Dussopt:

Après que l'image du député Nupes Thomas Portes aux côtes d'un ballon à l'effigie du ministre du Travail, Olivier Dussopt, a circulé, Olivier Véran a fustigé:

"Aimer les gens c'est les respecter, ne pas leur mentir, respecter les institutions, ne pas shooter dans un ballon à l'effigie d'un ministre ou de la Première ministre". "Je note que beaucoup de socialistes l'ont dénoncé", s'est-il réjoui.

"Nos institutions ne sont pas une téléréalité", a repris Olivier Véran: "On est responsable devant les Français des messages que nous envoyons.

"La République est forte mais elle est fragile. Ceux qui la représentent doivent être à la hauteur", a-t-il lancé.

"Le vent des extrêmes souffle fort à l'Assemblée": Véran s'en prend aux députés Nupes et RN

Olivier Véran, également ministre du Renouveau démocratique, a livré son point de vue sur les débats en cours au Palais-Bourbon. Il a déploré un blocage parlementaire, renvoyant la gauche et le Rassemblement national dos à dos:

"La Nupes et le RN se succèdent au micro et pourquoi? Pour défendre les régimes spéciaux". "Seulement 264 amendements examinés car ils utilisent tout le temps du débat pour défendre", a-t-il repris.

"Le vent des extrêmes souffle fort à l'Assemblée nationale c'est un fait", a-t-il achevé.

"Les Français sont conscients que nous sommes capables d'évoluer": Olivier Véran en appelle à l'opinion

Evoquant les dernières études d'opinion faisant état d'une légère évolution de l'opinion copncernant le projet d eréforme des retraites, Olivier Véran a affirmé: "Une majorité de Français ont conscience que le gouvernement a évolué".

"Ils ont conscience que nous ne sommes pas sourds et avons été capables d'évoluer", a encore estimé Olivier Véran.

Laurent Berger (CFDT): L'absence de réponse du gouvernement est une forme de mépris

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a dit au micro de franceinfo que l'absence de réponse du gouvernement aux mobilisations massives contre la réforme des retraites est une "forme de mépris."

"Je serai attentif à ce que les manifestations se passent bien": Olivier Véran évoque la mobilisation de samedi

Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, est notre invité ce matin. Tandis que la veille Jean-Luc Mélenchon a escompté que la journée de samedi verrait "la plus grande mobilisation sociale depuis un demi-siècle", il a réagi: "Je serai surtout attentif à ce que les manifestations se passent bien."

Admettant que "ça a été le cas" jusqu'à présent, il a salué: "On peut le reconnaître les syndicats ont cette capacité"

"Mais nous sommes actuellement dans le débat parlementaire", a-t-il posé.

Laurent Berger (CFDT) appelle tout le monde à aller manifester samedi

Sur franceinfo, le secrétaire général de la CFDT appelle "tout le monde" à venir manifester demain.

Si le million de manifestants est dépassé ce samedi, ce serait un beau succès, a-t-il dit.

Philippe Martinez (CGT) conteste l'urgence de la réforme

"Il n'y pas d'urgence, 3% de déficit c'est rien" affirme le leader syndical sur Europe 1. "Il y a des tas de ménages qui sont endettées à plus de 3%".

"Il faut améliorer le système existant, il faut travailler plus de recettes, par le biais des cotisations et ça, ça ne peut pas être l’allongement de l’âge de départ à la retraite ou l’allongement de la durée des cotisations".

Philippe Martinez (CGT) : "il faut plus de grèves reconductibles"

Sur Europe 1, le Secrétaire général de la CGT répète qu'il faut durcir le mouvement et multiplier "les grèves reconductibles".

Pour autant, le responsable précise: "pas forcément de 24 heures, cela peut être des arrêts de travail de 2 ou 4 heures, c'est les salariés qui vont décider".

Philippe Martinez (CGT) "renvoie la politesse" à Emmanuel Macron

Sur Europe 1, le Secrétaire général de la CGT réagit aux propos du président de la République qui appelle à "l'esprit de responsabilité" des syndicats et ne veut pas un blocage du pays.

"Je lui renvoie la politesse" sur son esprit de responsabilité à "retirer le projet".

"Une machine à RSA": Dupont-Aignan dénonce le projet de report de l'âge de départ légal à la retraite à 64 ans

Le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan a dénoncé ce vendredi matin sur RTL le projet de report de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans qu'il qualifie de "machine à RSA".

Il pointe du doigt spécifiquement l'article 7 du projet de réforme, un "article dramatique qui fait passer (l'âge de départ légal à la retraite) de 62 à 64 ans".

"Quand on est licencié à 55 ans, dire aux Français qu'ils vont travailler jusqu'à 64 ans, ça veut dire qu'on va les mettre au RSA entre 62 et 64 ans", estime-t-il.

Macron compte sur "l'esprit de responsabilité" des syndicats et ne veut pas un blocage du pays

Emmanuel Macron a dit dans la nuit de jeudi à vendredi compter sur "l'esprit de responsabilité" des syndicats pour que leur mouvement contre sa réforme très contestée des retraites ne bloquent pas "la vie du reste du pays".

"Je sais pouvoir compter sur l'esprit de responsabilité de leurs organisateurs pour que la contestation et les désaccords puissent s'exprimer", a déclaré le chef de l'État lors d'une conférence de presse à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles.

"Mais dans le calme, le respect des biens et des personnes, et avec une volonté de ne pas bloquer la vie du reste du pays", a encore affirmé Emmanuel Macron.

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Réforme des retraites: pour Élisabeth Borne, "le sujet n'est pas tellement de travailler 2 ans de plus"

Élisabeth Borne tente à nouveau d'arrondir les angles en plein examen de la réforme des retraites à l'Assemblée nationale tout en maintenant sa détermination et en allant sur le terrain du bien-être au travail.

"Dans ma circonscription, pour un certain nombre de citoyens, le sujet, ce n’est pas tellement de travailler 2 ans de plus, c’est qu’ils ne sont pas heureux dans leur travail", juge jeudi la locataire de Matignon auprès de La Voix du Nord.

65% des Français sont actuellement opposés à la réforme des retraites, selon le dernier sondage Elabe pour BFMTV.

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Vers un durcissement du mouvement? Les syndicats envisagent une grève totale et reconductible à partir du 7 mars

Après une manifestation que les opposants à la réforme espèrent massive ce samedi, les organisations syndicales prévoient déjà d'aller plus loin avec une nouvelle journée de manifestation le 16, mais pas seulement. Pour durcir encore le mouvement, elles envisagent d'appeler à une grève totale à partir du 7 mars.

Les commerçants seront également appelés à se joindre au mouvement en tirant leurs rideaux en signe de solidarité avec les autres secteurs d'activité qui manifestent.

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"On a veillé à tenir compte de la situation de chacun": Borne défend les mesures d'accompagnement de la réforme des retraites

La Première ministre Élisabeth Borne est allée à la rencontre de salariés près de Tourcoing, dans le Nord, avec Gérald Darmanin pour défendre les mesures d'accompagnement de sa réforme, sans revenir sur le très contesté report de l'âge.

"Je suis à l'écoute de vos réactions, de vos questions, de vos inquiétudes", lance-t-elle devant une trentaine de salariés de l'entreprise Sarbec Cosmetics, qui fabrique des cosmétiques et des produits de désinfection à Neuville-en-Ferrain.

"On a veillé à tenir compte de la situation de chacun", affirme-t-elle encore.

Manifestation du 11 février: les syndicats espèrent une mobilisation record samedi

Les syndicats appellent une nouvelle fois les Français à descendre dans la rue le 11 février pour protester contre le projet de réforme des retraites. Il s'agira de la 4e journée de manifestation depuis le début de l'année.

La manifestation, cette fois prévue un samedi et en pleine vacances scolaires, aura valeur de test pour les syndicats, alors que le projet de loi est actuelllement en discussion à l'Assemblée nationale et que des journées de mobilisation sont déjà prévues le 16 février, puis le 7 mars.

Bonjour à tous !

Bienvenue dans ce direct consacré au suivi de l'actualité du mouvement de protestation contre le projet de réforme des retraites du gouvernement.

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