Disparition d’Émile: des drones et des chiens spécialisés dans la recherche de restes humains déployés

Les recherches reprennent au Vernet. Selon les informations de BFM DICI, des enquêteurs de l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN) sont toujours présents dans la commune, 17 jours après la disparition du petit Émile.
Après avoir de nouveau entendu des habitants la semaine dernière à la gendarmerie de Seyne-les-Alpes et expertisé des véhicules, de nouvelles investigations sont entreprises sur le terrain.
La commune survolée par un drone
Un drone, contrôlé par deux télépilotes de l'IRCGN), a été déployé sur la commune du Vernet et survole actuellement plusieurs secteurs dans un périmètre de 5 kilomètres autour du domicile familial. Il permet d'avoir une vue d'ensemble et d'explorer des zones de terrains peu accessibles.
Il doit notamment essayer de repérer des endroits que les chiens n'auraient pas refouillés, indique une source proche de l'enquête à BFMTV.
Des chiens spécialisés dans la recherche de cadavres
Parallèlement, des chiens spécialisés dans la recherche de sang ou de cadavres doivent être engagés dans la commune et autour du hameau du Haut-Vernet.
"Ce sont des chiens qui ne travaillent pas dans les premiers jours d’une disparition, lorsqu’on espère retrouver une personne disparue vivante. Dans un premier temps, ce sont les Groupes d'investigation cynophile (GIC) puis les chiens Saint-Hubert qui sont engagés. Dans un troisième temps, ce sont donc ces chiens-là, formés pour retrouver des restes humains, qui sont utilisés" indique une source.
Ces investigations étaient prévues et programmées jusqu'à la fin de semaine afin de lever les doutes des enquêteurs. Il s'agit de nouveau de vérifier qu'aucun corps n'est présent sur le secteur du Haut-Vernet.
Aucune piste n’est pour l’heure privilégiée. Pour rappel, 97 hectares ont été ratissés ces quinze derniers jours afin de tenter de localiser le garçon disparu. Sans que cela puisse permettre de retrouver l’enfant.