Crash de l'A320 de la Germanwings: neuf ans après le drame, un hommage émouvant au Vernet

Une commémoration s’est tenue en hommage aux victimes du crash de l’A320 de la Germanwings ce dimanche 24 mars au cimetière du Vernet.

Neuf ans après le crash de l'A320 de la Germanwings, l'émotion est toujours là. Le 24 mars 2015, le copilote de l'avion de la compagnie allemande, en partance l'Espagne et en direction de l'Allemagne, s’est suicidé en précipitant volontairement l'appareil dans le massif des Trois-évêchés dans le col de Mariaud près de la commune de Prads-Haute-Bléone. Les 144 passagers et les six membres d'équipage mourront dans l’une des plus graves catastrophes aériennes sur le sol métropolitain.

"Ça nous a profondément marqués"

Depuis, chaque année, une commémoration est organisée en présence d'élus et de représentants officiels dans chacune des communes des Alpes-de-Haute-Provence meurtries. Ce dimanche 24 mars, une cérémonie a été organisée au cimetière du Vernet en présence des familles des victimes.

La cérémonie, qui a duré quelques minutes au cimetière du Vernet, s'est déroulée dans le silence. Des gerbes ont été déposées par les élus et les représentants des consulats d'Allemagne et d'Espagne mais aussi par un représentant de la compagnie aérienne.

L’ancien maire de Prads-Haute-Bléone, Bernard Bartolini, a lui aussi participé à cet hommage. Le 24 mars 2015, l’élu a assisté impuissant au crash de l’avion de ligne. "J'ai malheureusement vécu l'événement en direct avec mon collègue et maire du Vernet François Balique", explique-t-il à BFM DICI.

"Ça nous a profondément marqués, c'est une journée qui nous remémore de très mauvais souvenirs", poursuit-il.

Chaque année, un hommage est organisé pour ne pas oublier. "On n’est plus sur le deuil, on est dans le devoir de mémoire, c’est un événement qui a profondément marqué nos deux petites communes et on ne peut pas oublier", conclut Bernard Bartolini.

200 personnes réunies

A quelques kilomètres du cimetière du Vernet, une grande tente blanche a été installée comme chaque année pour recevoir les familles des victimes. Neuf ans après, ce sont toujours près de 200 personnes qui font le déplacement. Un déplacement pris en charge par la compagnie aérienne.

Laurie Charrié