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"On va devoir dire non": les Restos du Cœur contraints de réduire leur nombre de bénéficiaires

"On va devoir dire non": les Restos du Cœur contraints de réduire leur nombre de bénéficiaires

En raison de difficultés financières, les Restos du Cœur vont être contraints de réduire cet hiver le nombre de bénéficiaires et lancent un appel à l'aide auquel ont répondu dès dimanche soir des entreprises et le gouvernement, qui leur a promis un soutien immédiat. Les Restos du Cœur, qui assurent 35% de l'aide alimentaire en France, se retrouvent dans le rouge en raison de la "hausse très importante" du nombre de personnes qui demandent de l'aide et d'une "augmentation de ses coûts de fonctionnement", due à l'inflation, a expliqué Patrice Douret dimanche. La ministre des Solidarités, Aurore Bergé, s'est invitée au journal du soir de TF1 pour y répondre. "Il est hors de question d'imaginer même que les Restos puissent fermer la porte ou que les bénévoles doivent renoncer à aider ceux qui se présentent", a-t-elle assuré. Elle a promis que, "dans les prochains jours, 15 millions d'euros" seraient "mis sur la table de manière spécifique" pour aider les Restos du cœur à "passer cette période". Elle a en outre annoncé que 6 millions d'euros seraient par ailleurs dédiés à des associations venant en aide aux tout petits. 

L'école maternelle du Petit-Quevilly ravagée par les flammes au lendemain des émeutes.

Après les émeutes, comment ces écoles ont "tout fait pour rouvrir" pour la rentrée

250 établissements scolaires ont été endommagés durant les émeutes qui ont secoué le pays cet été. Cinq d'entre eux ne pourront pas rouvrir du tout. Travaux en un temps record, dispersion des élèves ou transfert dans une autre école... Plusieurs communes nous ont confié comment elles s'étaient organisées pour garantir à chaque élève "une solution viable" d'ici la rentrée, comme l'a promis Gabriel Attal.

TANGUY DE BFM - Notre reporter a enquêté sur le verbalisateur masqué qui sévit dans une commune de Seine-et-Marne

TANGUY DE BFM - Notre reporter a enquêté sur le verbalisateur masqué qui sévit dans une commune de Seine-et-Marne

Plus d'une cinquantaine de personnes en quelques mois ont reçu des contraventions directement dans leurs boîtes aux lettres, sans avoir été interpellés, pour avoir brûlé deux "Stop" qui se suivent dans le village de Villevaudé, en Seine-et-Marne. Personne n'a pu identifier quel est l'agent de police qui verbalise en toute discrétion les automobilistes. Notre reporter, Tanguy de Lanlay, s'est rendu sur place pour prendre le pouls des habitants, quelque peu excédés par ce justicier masqué à l'amende facile.