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Après la tentative de putsch, les autorités russes s'efforcent de donner un sentiment de normalité dans les rues de Moscou

Après la tentative de putsch, les autorités russes s'efforcent de donner un sentiment de normalité dans les rues de Moscou

Après la tentative de putsch d'Evguéni Prigojine ce week-end en Russie, les autorités tentent de donner un sentiment de normalité. Alors que les troupes de Wagner se rapprochaient de la capitale, le maire de Moscou avait déclaré la journée de lundi chômée pour éviter que trop de civils ne se déplacent dans les rues. Les russes ont profité de cette journée et du retrait des troupes de Wagner pour sortie en nombre dans les rues et donner une impression de retour à la normale. 

Vladimir Poutine sort de son silence après la rébellion avortée de la milice Wagner

Vladimir Poutine sort de son silence après la rébellion avortée de la milice Wagner

Le président russe Vladimir Poutine a une nouvelle fois dénoncé lundi les "traîtres" qui ont cherché selon lui à plonger le pays dans la guerre civile, sans citer de nom, tout en remerciant les combattants de Wagner qui ont évité un bain de sang en renonçant à leur coup de force. Dans une brève allocution télévisée, dont son porte-parole Dmitri Peskov avait assuré qu'elle contiendrait des "annonces importantes", ce qui n'a pas été le cas, le maître du Kremlin s'est engagé à tenir sa promesse envers les mercenaires de Wagner qui feront le choix de s'installer en Biélorussie avec leur chef Evguéni Prigojine, tout en les appelant à rejoindre plutôt l'armée russe.

Wagner/Biélorussie: "[Evgueni Prigojine] va être encombrant dans un pays déjà assez déstabilisé", pour le vice-amiral Michel Olhagaray

Wagner/Biélorussie: "[Evgueni Prigojine] va être encombrant dans un pays déjà assez déstabilisé", pour le vice-amiral Michel Olhagaray

Le chef de la milice Wagner, Evgueni Prigojine, a expliqué dans un message sonore publié sur le réseau Telegram que l’objectif de sa marche vers Moscou n'était pas de renverser le pouvoir russe mais de “ne pas permettre la destruction du groupe Wagner” et son absorption par l’armée régulière. De son côté, Vladimir Poutine a pris la parole à la télévision russe et déclaré que "dans tous les cas, la rébellion armée aurait été maîtrisée".