Dans un contexte de relance du nucléaire, l'énergéticien tricolore mise sur une nouvelle organisation pour répondre aux multiples défis qui s'imposent à lui, de l'entretien de son parc existant à la construction de nouveaux EPR à une échelle "industrielle".
A l'occasion de son 100ème anniversaire, l'énergéticien offre notamment la somme de 100 euros aux 100.000 premiers nouveaux clients qui souscriront aux offres classiques d’électricité à l'exception de celles à prix fixe.
"L'option de réalisation d'un projet industriel de conversion de l'uranium de retraitement en France est examinée sérieusement, sous l'égide du conseil de politique nucléaire", a indiqué ce jeudi 28 mars le ministère délégué à l'Industrie et l'énergie.
En décembre, l'opérateur tablait sur un raccordement "mi-2024", jusqu'à l'annonce mardi par l'Autorité de sûreté nucléaire selon laquelle le chargement du combustible était repoussé à mi-avril au mieux.
Faute de majorité sur le sujet à l'Assemblée, le gouvernement a reporté à une date inconnue la loi de programmation énergétique censée fixer de grands objectifs selon les types d'énergie.
Selon Eric Lombard, le financement d'un tiers du programme nucléaire, estimé à plus de 50 milliards d'euros, "est tout à fait absorbable par l'épargne des Français".
L'ASN précise que la durée de cette consultation ne peut être inférieure à deux semaines et rappelle que le groupe doit disposer de l'autorisation de mise en service afin de pouvoir charger les assemblages de combustible dans le réacteur.
Le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a appelé EDF et les grands producteurs d'énergies à renégocier les contrats des petites entreprises.
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak va annoncer des investissements publics et privés pour renforcer la main-d'oeuvre dans le secteur du nucléaire et ainsi soutenir 40.000 nouveaux emplois.
A l'occasion du sommet international du nucléaire à Bruxelles, le chef de l'Etat a de nouveau promu l'énergie nucléaire qui, combinée aux renouvelables, doit permettre de sortir de la production d'électricité au charbon et au gaz.
Le sujet nucléaire a longtemps été tabou à Bruxelles, victime de l'hostilité de l'Allemagne qui avait tourné le dos à l'atome après l'accident de Fukushima. Mais il s'impose à nouveau depuis deux ans dans l'agenda européen.
Selon un rapport publié par le groupe de réflexion Carbon Tracker, aucune grande compagnie pétrolière n'est sur la voie pour tenir la limite de 1,5°C de réchauffement fixée par la communauté internationale.
L'Assemblée nationale a donné son feu vert, de justesse, à la fusion entre les deux acteurs de la sûreté nucléaire, l'ASN et l'IRSN.
Entre septembre 2021 et juillet 2023, les Etats-Unis ont ponctionné quelque 274 millions de barils sur leurs réserves stratégiques (SPR), soit environ 44% du total.
Dans un rapport publié ce mardi 19 mars, l'ONG déplore "le manque de préparation de la filière nucléaire et l'immaturité du projet de relance du nucléaire".
Avec 600 clients en autoconsommation installés sur 700 sites dans le monde, Totalenergies "dépasse actuellement 1,5 gigawatt" de contrats d'achat d'électricité (PPA) signés dans le monde.
Plus d'un an jour pour jour après l'adoption du texte, la loi d'accélération de la production d'énergies renouvelables se trouve déjà confrontée à des limites dans son application concrète.
À l'occasion du Powr Earth Summit 2024, plusieurs acteurs du secteur de l'énergie sont revenus sur la réforme du marché européen de l'électricité sur laquelle se sont accordées les États membres à l'automne dernier.
Les plateformes pétrolières font face à de multiples problèmes: mise à l'arrêt, déficit de compétitivité, demande en baisse. Les syndicats déplorent une "absence de maitenance" et un "désinvestissement industriel".
La consultation portera d'une part sur la programmation pluriannuelle de l'énergie (quelles énergies, nucléaire et renouvelables, à horizon 2030 et 2035), et sur la SNBC, le plan pour réduire les émissions de carbone.
Parmi ces demandes, huit ont été déposées pour la filière batteries, cinq pour le secteur éolien, six pour la filière des pompes à chaleur, et une pour le secteur des panneaux photovoltaïques, pour un montant total d'investissements atteignant 1,8 milliard d'euros.
Pour les Sages, la "contribution sur la rente inframarginale" des producteurs d'électricité ne génère pas de recettes "à la hauteur de ce qui serait équitable pour les consommateurs".
Selon l'Agence internationale de l'énergie, cela s'explique notamment par une demande américaine soutenue par "des opérations pétrochimiques en hausse et une économie relativement dynamique".
Parmi les grands travaux figurent la planification d'un programme de raccordements "sans précédent", et le renforcement avant 2030 du réseau à très haute tension pour électrifier et accueillir de nouvelles industries dans les zones industrialo-portuaires.
Selon les représentants du personnel du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives, l'actuelle organisation de la sûreté nucléaire "a prouvé sa robustesse" et il serait "hasardeux de la modifier maintenant en profondeur en pleine période de relance du secteur".
Selon le cartel, "la demande mondiale de pétrole en 2024 devrait connaître une croissance robuste de 2,2 millions de barils de pétrole par jour" par rapport à 2023, soutenue "par une forte demande de transport aérien et une mobilité routière accrue, y compris le diesel routier et le transport par camion".
Lors de sa conférence annuelle, l'Union française des industries pétrolières (UFIP Energies et mobilités) a rappelé que la "défossilisation" ne pourrait avoir lieu qu'à condition que la demande d'énergies fossiles baisse.
Le gouvernement britannique a dit "soutenir la construction de nouvelles centrales électriques à gaz". Une décision dénoncée par les ONG de protection de l'environnement.
Dans son rapport annuel, la Cour des comptes demande davantage d'investissements pour adapter les centrales nucléaires, les barrages et le réseau électrique au réchauffement climatique.
En déplacement sur le site GE Healthcare dans les Yvelines, le ministre de l'Économie, en charge de l'Énergie, a annoncé des mesures sur le contrat de performance énergétique, les certificats d'économie d'énergie ou encore la récupération de chaleur fatale.
Détenu à 90% par l'État saoudien, le géant pétrolier Aramco a vu ses bénéfices plonger de 24,7% l'année dernière en raison d'une baisse des prix du brut et des coupes de production.
D'après le "retour d'expérience, un arrêt sur trois est susceptible de se prolonger d'une durée moyenne de 30 jours" du fait de ce problème de corrosion sous contrainte.
Le ministre de l'Economie a également annoncé le lancement d'études pour la construction de nouvelles usines de fabrication de combustibles et de retraitement des déchets sur le site du Cotentin.
Entre avril 2024 et fin mars 2025, les Etats s'efforceront de baisser de 15% leur consommation gazière par rapport à la moyenne 2017-2022, en restant libres des moyens d'y parvenir.
Ce coût du programme de construction de six nouveaux réacteurs nucléaires commandés par l'Etat à EDF est désormais évalué à 67,4 milliards au lieu des 51,7 milliards initialement annoncés.
La direction de la raffinerie a affirmé que "l'arrêt des installations a été décidé par les équipes de la raffinerie afin de réaliser des réparations nécessaires consécutives à des corrosions sur une unité et à un bouchage sur une seconde."
L'Arabie saoudite, l'Irak, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan, l'Algérie et Oman ainsi que la Russie garderont les vannes resserrées jusqu'en juin 2024.
Dans un résumé de son rapport annuel "Global Gas Outlook 2050" publié jeudi, le Forum des pays exportateurs (GECF) a estimé que le gaz naturel "est destiné à rester indispensable pendant des décennies".
Certains salariés s'alarment de l'impact environnemental et sociétal de ce projet qui suppose de pomper de l'eau de mer et de la dessaler, pour faire fonctionner le barrage qui doit alimenter en électricité NEOM.
