Pays basque: 7 cas de tuberculose dans un lycée d'Anglet

Depuis juin, cinq élèves du lycée du bâtiment Cantau, à Anglet, ont été soignés de la tuberculose. Mais à la rentrée, deux nouveaux cas ont été diagnostiqués dans l'établissement.

L'information a été confirmée par la ville d'Anglet. Le lycée du bâtiment, Cantau, connaît actuellement sept cas de tuberculose. Les élèves touchés par la tuberculose auraient été contaminés par l’un de leur camarade, qui aurait lui-même contracté la maladie lors d’un séjour à l’étranger. Les premiers cas sont apparus au mois de juin, selon Sud Ouest, qui a révélé l'information. 

"L'année dernière, ils ont découvert cinq cas", se rappelle Lucas, 18 ans, au micro de BFMTV. "Ils ont été hospitalisés, soignés. Et cette année, ils ont découvert deux cas dans la même classe. A la rentrée, chaque classe a passé des examens".

"Tous les moyens sont en train d'être mis en place"

En tout, ce sont 1400 élèves, professeurs et personnels du lycée qui sont sont concernés. Ils vont être pris en charge à la fois par l’ARS, l’autorité régionale de santé, l’hôpital de Bayonne et l’éducation nationale.

"Ils sont en train de mettre en place tous les moyens", précise Claude Olive, le maire LR d'Anglet. "Il faut des camions pour venir faire des radios pulmonaires et du personnel soignant pour faire des prélèvements de sang, de manière à ce que l'on puisse très vite endiguer tout ça". 

"Il ne faut pas avoir peur de la tuberculose"

Mais les autorités ne sont pas inquiètes, car en France, la tuberculose se traite très bien aujourd’hui. C'est ce qu'explique le professeur Bertrand Dautzenberg, pneumologue à la Pitié-Salpêtrière:

"Il faut vivre heureux et ne pas en avoir peur. Il y a 100 ans, la tuberculose tuait 100 à 150 milliers de personnes par an en France. Donc il y a eu des progrès colossaux faits pour la tuberculose, en France et dans le monde". 

Le tout est d’accepter de se faire dépister. C’est rapide, indolore, et surtout, ça évite que l’infection, qui peut rester passive plusieurs mois, ne se transforme en maladie.

C. P. avec Julien Migaud-Muller