
"Paris est une fête", l’objet cinématographique qui questionne la génération post-attentats
En 2014, Elisabeth Vogler, réalisatrice de "Paris est une fête", filme deux de ses amis le soir de la fête de la musique. À l’issue de cette première séquence, les acteurs et la cinéaste sont conquis par le résultat. L'idée d'un long-métrage est née quand le groupe a compris que la rue influençait directement le jeu des acteurs. Trois ans et demi de tournage plus tard, "Paris est une fête" est un long-métrage qui questionne la génération post-attentats. Le film s'est ainsi reposé sur tout ce qui a rythmé la capitale pendant cette période : des attentats du 13 novembre aux obsèques de Johnny Hallyday. "Comme les gens étaient dans la rue, on s’est mis au contact de la foule avec une question en tête : est-ce qu’on peut croire en l’avenir alors que la peur nous détermine ?", explique la comédienne Noémie Schmidt.
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