Attaque avortée à la Tour Eiffel: ce que l'on sait de l'assaillant

Il avait déjà été condamné pour apologie du terrorisme. Interpellé samedi soir alors qu'il tentait de forcer un contrôle de sécurité de la tour Eiffel armé d'un couteau, le jeune homme appréhendé a affirmé en garde à vue qu'il "voulait commettre un attentat contre un militaire et était en lien avec un membre du groupe jihadiste Etat islamique (Daesh, NDLR)", confie à l'AFP une source proche de l'enquête.
Patient en psychiatrie, ce Français de 18 ans, né en Mauritanie, était samedi soir en permission de sortie, du 4 au 6 août. Il était hospitalisé dans un service psychiatrique depuis plusieurs mois et sa mesure d'hospitalisation avait été renouvelée le 27 juillet pour six mois, d'après la source proche de l'enquête.
Assaillant isolé
Le jeune homme, psychologiquement fragile d'après les premières investigations, avait été condamné en décembre 2016 à quatre mois de prison assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve pendant deux ans pour apologie du terrorisme et menaces de mort.
Radicalisé, le gardé à vue présente un profil d'assaillant "isolé", au moins dans la mise en œuvre de son action: "Nous avons aujourd'hui un déclenchement -certains disent 'low cost", "freelance'- de gens qui vont décider, chez eux, devant internet, de rompre les amarres et de devenir des terroristes", explique à BFMTV Pascal Bitot-Panelli, expert en sécurité.