Valproate/Dépakine: les familles des victimes reçues au ministère de la Santé

Une boîte de Dépakine. (Photo d'illustration) - Ahmed Hawash - Flickr
Les familles des victimes de la Dépakine, médicament accusé notamment de provoquer des malformations chez le foetus, ont été reçues ce mercredi au ministère de la Santé pour améliorer le diagnostic et faire avancer le dossier de l'indemnisation. Début mars, le ministère avait annoncé la création "d'une filière" pour prendre en charge les enfants victimes en mobilisant les huit centres de référence spécialisés dans les anomalies du développement qui devaient établir un pré-diagnostic et orienter les familles.
"Faciliter le diagnostic"
"Dans les faits, de nombreuses familles sont refoulées. Seuls les centres de Vannes/Rennes et Lyon fonctionnent bien", a déclaré Marine Martin, présidente de l'association Apesac (Aide aux parents d'enfants souffrant du syndrome de l'anti-convulsivant), à l'issue de la réunion avec le conseiller de la ministre. "Avec le ministère, on est en train de mettre au point un protocole qui rend obligatoire un certain nombre d'examens pour faciliter le diagnostic. Mais ce protocole ne sera sans doute pas disponible avant la fin de l'année", a-t-elle expliqué.
Du côté de la mise en place du fonds d'indemnisation des victimes, "les choses avancent doucement", a-t-elle dit. "J'ose espérer que cela soit mis en place d'ici la fin de l'année 2016", a-t-elle ajouté.