BFMTV
Santé
Alerte info

Coronavirus: entre le 1er mars et le 14 avril, un mort sur deux était un résident d'EHPAD

Photo d'illustration

Photo d'illustration - JEFF PACHOUD / AFP

Ce vendredi, le nouveau bilan épidémiologique de l'Agence Santé Publique France a révélé qu'entre le 1er mars dernier et le 14 avril, la moitié des morts dus au coronavirus en France a été constituée de résidents d'Ehpad.

L'Agence Santé Publique France publie ce vendredi son nouveau point épidémiologique dressé à la date du 16 avril. Il y est notamment dit qu'entre le 1er mars et le 14 avril, la moitié des morts dues au coronavirus en France étaient des résidents d'Ehpad.

Dans le détail, il est ainsi écrit que 1799 résidents d'Ehpad contaminés par le coronavirus étaient morts à l'hôpital entre le 1er mars et le 14 avril, tandis qu'ils étaient 6339 à mourir au sein de leur établissement lui-même durant la même période, soit un total de 8138 morts dus au coronavirus parmi les personnes hébergées en Ehpad entre le premier jour de mars et la mi-avril. Dans le même temps, le nombre total de victimes de la maladie en France a atteint la statistique de 16.653. 

Amélioration générale de la situation 

Au-delà du seul cas des résidents d'Ehpad, l'étude note, après l'examen de la population complète des victimes, que 84% des morts souffraient d'une ou de plusieurs co-morbibidités. 92% étaient âgés de 65 ans et plus. 67% des patients admis en réanimation étaient aussi sujets de co-morbidités et 50% étaient âgés de 65 ans et plus. Mais le point épidémiologique met aussi en évidence l'amélioration sensible de la situation sur plusieurs fronts. 

Ainsi, le texte évoque la "stabilisation du nombre de patients hospitalisés à un niveau élevé et l'amorce d’une diminution du nombre de patients hospitalisés en réanimation", la "diminution des recours pour COVID-19 en médecine générale, SOS Médecins et aux urgences hospitalières traduisant une diminution des nouvelles contaminations", et la "diminution des nouvelles hospitalisations et des nouvelles admissions en réanimation de patients COVID-19". 

Robin Verner