
Que faut-il retenir de l'échange d'Emmanuel Macron dans le Parisien ? - 23/04
Il doit se réengager dans le débat public. C'est de cette façon qu'Emmanuel Macron explique, aux onze lecteurs du Parisien qui l'interrogent, la raison pour laquelle il les accueille. Dès le début de l'interview, il est question de la colère, de son impopularité et de ses éventuelles erreurs. Il se dit trop absent sur la réforme des retraites. Interrogé sur le mépris. Il répond que quelqu'un qui méprise ne va pas au-devant de la foule. Emmanuel Macron dénonce les coupures de courant sauvage. Il y aura des plaintes, dit-il. Et il n'a aucune complaisance pour les concerts de casserole qui l'ont accueilli en Alsace et dans l'Hérault. Puis Emmanuel Macron aborde les chantiers à venir une fois que ce sera refermé la page de la réforme des retraites. Premier chantier : la rénovation énergétique des écoles. Sur la réforme des institutions, Emmanuel Macron dit poser trois questions : faut-il rouvrir le champ du référendum ? Faut-il plus de proportionnelle à l'Assemblée ? Faut-il un autre règlement dans les assemblées ? Parmi les lois à l'étude, celle sur l'immigration. Emmanuel Macron élude habilement une étude sur Marlène Schiappa dans Playboy. Puis il est interrogé sur Marine Le Pen. Imagine-t-il être accompagné par elle sur le perron de l'Élysée dans quatre ans. Le président semble prendre la mouche. "Je n'ai pas de leçon à recevoir", dit-il, s'appuyant sur les deux victoires contre elle. Et il met en garde : "Marine Le Pen arrivera si on ne sait pas répondre aux défis du pays et si on installe une habitude du mensonge ou de déni du réel". Enfin, interrogé sur Elisabeth Borne, le président déclare qu'elle a sa confiance et qu'elle fait bien son travail dans un moment difficile pour le pays". On en débat avec : Roland Cayrol, politologue, directeur de recherche associé au CEVIPOF. Marie-Virginie Klein, conseillère en communication et présidente d'Iconic. Albert Zennou, rédacteur en chef du service politique du Figaro. Dorian Dreuil, politologue et éditorialiste politique à la Fondation Jean Jaurès. Et Fabien Privé Saint-Lanne, secrétaire CGT TotalEnergies de la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique).
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