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Parti socialiste

Samia Ghali: "Personne ne me rappelle à l'ordre"

Samia Ghali, la sénatrice PS des Bouches-du-Rhône, au siège du parti socialiste à Paris le 22 octobre 2013.

Samia Ghali, la sénatrice PS des Bouches-du-Rhône, au siège du parti socialiste à Paris le 22 octobre 2013. - -

La sénatrice PS des Bouches-du-Rhône a rencontré mardi après-midi Harlem Désir au siège du parti socialiste. Ils ont évoqué ensemble la victoire de Patrick Mennucci à la primaire pour les municipales de Marseille et le rôle de Samia Ghali, arrivée deuxième du scrutin, dans la future campagne électorale.

Samia Ghali n'est pas encore tout à fait rentrée dans les rangs du PS. Candidate malheureuse du second tour de la primaire socialiste pour les municipales de Marseille dimanche, la sénatrice a rencontré pendant près de deux heures, ce mardi, Harlem Désir, le premier secrétaire du parti, pour revenir sur le scrutin. Malgré la controverse suscitée par les sifflets de ses sympathisants le soir des résultats qui ont donné la victoire à Patrick Mennucci, elle assume ses propos adressés à François Hollande et au gouvernement.

De nombreux journalistes étaient présents, dans l'après-midi, pour accueillir Samia Ghali à la sortie du siège du parti socialiste, rue de Solferino à Paris. Elle est arrivée accompagnée d'Harlem Désir. La première question a très vite fusé: "Est-ce que vous avez été rappelée à l'ordre?". "Personne ne me rappelle à l'ordre", a répondu sèchement la sénatrice des Bouches-du-Rhône, ajoutant qu'elle n'avait "pas plus de relations que ça avec François Hollande et le gouvernement".

"Je n'ai, pour moi, fait siffler personne"

Samia Ghali est ensuite revenue sur la polémique suscitée par les huées de ses sympathisants pendant le discours où elle reconnaissait sa défaite, le soir de l'élection. Elle avait été assez critique à l'encontre de François Hollande et Jean-Marc Ayrault. "Je n'ai, pour moi, fait siffler personne", a-t-elle assuré. "Il y a eu des termes très durs, c'est ça qui a fait huer les gens, ils ont souffert dans leur chair comme moi". Samia Ghali a voulu minimiser l'incident: "Qu'il y ait eu des tensions, c'est normal, je ne connais pas d'élection où il n'y a pas de tensions".

Samia Ghali l'affirme: Elle n'a "rien à dire à Patrick Mennucci, il a gagné, je reconnais sa victoire". La sénatrice PS a ensuite donné la parole à Harlem Désir, qui a essayé d'apaiser les tensions entre les deux candidats: "Ils vont travailler ensemble pour être à la hauteur des Marseillais. La victoire repose sur leurs épaules", prédit le premier secrétaire du PS.

Elise Maillard