Les "sans-dents", le "trait d'humour" de Hollande qui passe mal

François Hollande, en août dernier, à l'Elysée. - Bertrand Guay - AFP
Les "sans-dents", "petite phrase" de Hollande qui fait mal
La phrase tourne en boucle depuis la parution du livre: "En réalité, le président n'aime pas les pauvres. Lui, l'homme de gauche, dit en privé : 'les sans-dents' très fier de son trait d'humour". Une expression dévastatrice, qu'elle soit véridique ou non, qui a entraîné sur les réseaux sociaux de très nombreuses réactions, tantôt indignées, tantôt moqueuses.
L'expression attribuée à François Hollande a d'ores et déjà été récupérée politiquement par le collectif de La Manif pour tous, opposée au mariage homosexuel. Ce alors même que le mouvement n'a jamais évoqué les questions de précarité et de la pauvreté. Il faut croire que la fin justifie les moyens.
Hollande ne se reconnaît pas
Mis à nu par son ex-compagne dans le livre "Merci pour ce moment", le président conteste le portrait qu'elle dresse de lui: un homme "cynique", "déshumanisé", et "méprisant" envers les peu aisés. Selon RTL, François Hollande s'insurge en coulisses de ces propos, et se dit même "catastrophé", mais ne compte toutefois pas réagir publiquement ou porter plainte contre son ex-compagne.
- Trierweiler vise haut
En choisissant une maison d'éditions petite mais brillante, Les Arènes, pour porter son nouveau livre, Valérie Trierweiler a pu s'assurer de le garder secret jusqu'à sa publication. Près de 200.000 exemplaires ont été imprimés, un chiffre très ambitieux réservé habituellement aux écrivains habitués aux best-sellers, comme Amélie Nothomb, Marc Lévy ou Dan Brown. Et si tous les exemplaires se vendent, elle pourrait toucher près de 600.000 d'euros, avance RMC. La maison d'éditions, contactée, refuse de "parler argent".