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Police-Justice

Val-d'Oise: confondu par son ADN plus de 20 ans après un meurtre

Val-d'Oise : confondu par son ADN plus de 20 ans après le meurtre d'une jeune fille.

Val-d'Oise : confondu par son ADN plus de 20 ans après le meurtre d'une jeune fille. - JEFF PACHOUD / AFP

Plus de vingt ans après le meurtre et le viol d'une jeune fille dans le Val-d'Oise, un suspect, confondu par son ADN, a été présenté jeudi à un juge en vue de sa mise en examen, pour des faits punis de la réclusion à perpétuité.

Confondu par son ADN, un suspect de 46 ans, est présenté ce jeudi à un juge en vue de sa mise en examen. Les faits pour lesquels l'homme est interrogé remontent à plus de 20 ans: la justice le soupçonne du meurtre et du viol d'une jeune fille dans le Val-d'Oise.

L'enquête avait été rouverte fin 2017 et confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Versailles, dans le cadre d'un projet baptisé "Cold Case", mené par le parquet de Pontoise.

Reprise des investigations en 2017

Le parquet de Pontoise décide donc de procéder à de nouvelles analyses scientifiques, avec l'aide des experts de l'Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale de Pontoise.

Une trace ADN est alors retrouvée, grâce au fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). Il s'agit de l'empreinte génétique d'un colporteur condamné en 1994 à Bobigny à cinq ans de prison pour vols avec violences puis, en 2011, à huit mois pour violences et agression sur sa conjointe, à Melun cette fois. 

Le suspect, interpellé mardi, est présenté ce jeudi à un juge d'instruction en vue de sa mise en examen pour meurtre et viols, des faits punis de la réclusion à perpétuité.

L'homme a contesté les faits lors de sa garde à vue, mais un nouveau prélèvement effectué et analysé en urgence a confirmé les résultats précédents, explique le parquet, qui a requis son placement en détention provisoire.

L'instruction s'était soldée par un non-lieu 

Le 11 mai 1995, Katell Berrehouc, une jeune fille de 19 ans est étranglée au domicile de ses parents à Auvers-sur-Oise. Des prélèvements sont effectués et de lourdes investigations engagées, mais l'instruction se solde par un non-lieu, en avril 2005.

Ce "cold case" est rouvert une première fois en 2010, à la suite d'une campagne nationale de comparaison des prélèvements effectués dans le véhicule utilisé par le tueur en série Michel Fourniret, sans succès.

N.Ga., avec AFP